Plan d'accès

Accès par l'autoroute A75 ou l'aéroport de Rodez.

       Entraygues-sur-TruyĂšre par l'autoroute A75 ou l'aĂ©roport de Rodez



Venir par la route

Entraygues-sur-TruyĂšre - France - Europe

Entraygues-sur-TruyĂšre au coeur du nord Aveyron
En provenance du Nord, de Paris :
A10, puis A71 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance de la Région Lyonnaise et de l'Est :
A47 ou N88 par Saint-Etienne, puis A72 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance du Nord-Ouest :
A partir de Limoges, A20 jusqu'à Tulle, puis N120 jusqu'à Aurillac, puis D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Ouest :
A partir de Toulouse, A68 jusqu'à Albi, puis N88 jusqu'à Rodez, puis D988 jusqu'à Sébazac-Concourès, puis D904 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Est, Marseille, Montpellier :
A9 puis N9/A75 par Lodève, Millau, direction Clermont-Ferrand.
Prendre la sortie 42 et continuer sur la N88 direction Rodez.
A Laissac, prendre la D28 jusqu'à Espalion, puis la D920 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.




 
 

Venir par le train


Plusieurs liaisons journalières :
• PARIS / RODEZ
• PARIS / AURILLAC




Informations & Réservations SNCF :
Site web : www.sncf.fr





Venir par l'avion


Aéroport de Rodez-Marcillac.
Site web : www.aeroport-rodez.fr
Aéroport d'Aurillac Tronquières.
Site web : www.caba.fr/fr/aeroport/
 
 
 
 
 
 
Actualités en Aveyron
LA JOCONDE A L'ABBAYE DE LOC-DIEUHistoire
Mai 1940 : alors que les allemands se dirigent vers Paris, les conservateurs du Louvre dĂ©cident de cacher leurs trĂ©sors plus loin que Chambord. C'est ainsi qu'en pleine dĂ©bĂącle, plus de trois mille peintures - dont La Joconde - arrivent Ă  l'abbaye de LOC-DIEU. La « Guerre du Louvre » : c'est ainsi que l'on appelle aujourd'hui cet Ă©pisode de l'histoire française qui Ă  donnĂ© matiĂšre Ă  deux expositions Ă  Paris et Ă  Chambord Ă  l'occasion des 70 ans de ces Ă©vĂšnements. Ils sont Ă©galement abordĂ©s au cours de la visite de Loc Dieu ou Camille de Montalivet, propriĂ©taire, propose une prĂ©sentation de « Jocondes transfigurĂ©es ». Les responsables du musĂ©e du Louvre se sont prĂ©occupĂ©s dĂšs 1939 de mettre les collections Ă  l'abri. L'autorisation est venue en aoĂ»t d'Ă©vacuer les chefs-d'Ɠuvre des musĂ©es nationaux vers le centre et l'ouest du pays, via Chambord. Mais en mai 1940, alors que les allemands se rapprochent de Paris, les conservateurs dĂ©cident d'aller plus loin. Loc Dieu, estime Camille de Montalivet, avait dĂ» ĂȘtre repĂ©rĂ©e par un gardien-chef du Louvre originaire de Villefranche-de-Rouergue. L'Ă©glise permettait de stocker tous les tableaux, l'accĂšs en Ă©tait facile et un systĂšme anti- incendie pouvait ĂȘtre installĂ©. De plus, les chambres Ă©taient nombreuses dans lesquelles gardiens, conservateurs et leurs familles (soit plus de 250 personnes) pouvaient ĂȘtre logĂ©s, ainsi que dans les villages environnants. Plusieurs convois furent nĂ©cessaires pour transporter 3500 tableaux, parvenus Ă  destination entre les 5 et 17 juin. Les camions - en particulier ceux de la ComĂ©die Française - sont Ă©normes mais Ă  la dimension de certaines de ces prĂ©cieuses toiles : les Noces de Cana, de VĂ©ronĂšse, ne mesurent-elles pas 10 mĂštres sur 7 ? « Les conditions, souligne Camille de Montalivet, ont Ă©tĂ© certainement trĂšs Ă©prouvantes car des millions de Français Ă©taient sur. . .
HISTOIRE DU DEPARTEMENT DE L'AVEYRONHistoire
Avant la conquĂȘte romaine, le Rouergue (aujourd’hui le dĂ©partement de l’Aveyron) Ă©tait habitĂ© par les Rutheni, ainsi appelĂ©s de leur idole Ruth, sorte de VĂ©nus celtique dont le culte subsistait encore au Ve siĂšcle de notre Ăšre. Nation puissante, les RuthĂšnes avaient trois citĂ©s principales : Segodun, en langue celtique montagne Ă  seigle (Rodez ) ; Condatemag, ville du confluent (au quartier d’Embarri, prĂšs de Millau ), et Carentomag, ville des parents (Caranton). Sur tous ces points on a dĂ©couvert des ossements, des monnaies, des mĂ©dailles, des poteries et d’autres objets d’art et d’industrie qui semblent confirmer la position de ces trois citĂ©s gauloises. Voisins et alliĂ©s des Arvernes, les RuthĂšnes les suivirent dans leurs expĂ©ditions au delĂ  des Alpes et combattirent dans leurs rangs pour l’indĂ©pendance nationale. Betultich ou Bituit, chef des Arvernes, comptait dans son armĂ©e vingt-deux mille archers ruthĂšnes, lorsque, joint aux Allobroges, il marcha contre le consul Quintus Fabius Maximus et lui livra bataille au confluent du RhĂŽne et de l’IsĂšre, l’an 121 avant notre Ăšre. On sait que l’armĂ©e confĂ©dĂ©rĂ©e fut vaincue et qu’une partie du pays des RuthĂšnes se trouva comprise, sous le nom de RuthĂšnes provinciaux, dans la Provincia romana, qui s’étendit jusqu’au Tarn. On appela RuthĂšnes indĂ©pendants ceux qui habitaient sur la rive gauche de cette riviĂšre ; mais ces derniers ne tardĂšrent pas Ă  subir le sort de leurs frĂšres. Ayant pris part Ă  l’hĂ©roĂŻque rĂ©volte de VercingĂ©torix contre CĂ©sar, ils furent vaincus et soumis. DĂšs lors, comme le reste de la Gaule, tout le pays des RuthĂšnes rentra sous la domination romaine. Dans la division des Gaules par Auguste, il fut compris dans l’Aquitaine, et dans l’Aquitaine premiĂšre sous Valentinien. Rome y Ă©tablit des colonies, y bĂątit des temples, des cirques, des aqueducs ; des voies publiques sillonnĂšrent le pays dans tous les sens. Au. . .
TOULOUSE-LAUTREC AU CHATEAU DU BOSC A NAUCELLECélébrités
Si Henri de Toulouse Lautrec (1864 - 1901) est connu comme l’une des figures majeures du cercle artistique parisien de la fin du XIX° siĂšcle , ses origines provinciales le sont moins. Le peintre du Moulin Rouge, du Divan Japonais ou bien encore des maisons closes parisiennes est issu d’une trĂšs ancienne famille de la noblesse du Sud-Ouest, celle des Comtes de Toulouse. La famille vit dans plusieurs demeures : l’hĂŽtel du Bosc Ă  Albi, maison natale du peintre, le chĂąteau de CĂ©leyran dans l’Aude et le chĂąteau du Bosc dans l'Aveyron dont Henri est l’hĂ©ritier. Il y passe une partie de son enfance. Plus tard, quand il est installĂ© dans son atelier parisien, Lautrec retrouve ses parents, grands-parents et nombreux cousins chaleureusement rĂ©unis au Bosc lorsque arrivent les fĂȘtes de NoĂ«l et pendant la pĂ©riode estivale... Le chĂąteau du Bosc En Aveyron, Ă  Naucelle, le chĂąteau du Bosc, somptueuse demeure oĂč le peintre sĂ©journait chaque Ă©tĂ©, ouvre ses portes au public. Nicole BĂ©rengĂšre TapiĂ© de CĂ©leyran, une de ses petites niĂšces, vous accueille sur les lieux de son enfance et vous guide au fil des souvenirs. L'Ă©difice classĂ© Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques est un quadrilatĂšre enfermant la cour centrale de type mĂ©diĂ©val. Richement meublĂ©, le chĂąteau du Bosc abrite une bibliothĂšque, un oratoire, un grand salon dĂ©corĂ© XVIIĂš oĂč Toulouse-Lautrec trĂšs jeune, dessinait les scĂšnes de chasse auxquelles il avait participĂ© avec son pĂšre. La chambre du peintre a conservĂ© quasiment en l'Ă©tat, le petit théùtre de Guignol, les jouets, les portraits de famille. Sur un mur on trouve encore, les marques qui servaient Ă  mesurer la taille de chacun, des dessins, des photos prises ici pendant les vacances... ChĂąteau du Bosc 12800 Naucelle TĂ©l. 05 65 69 20 83 Fax 05 65 72 00 19
JEAN MOULIN FUT PREFET DE L'AVEYRONHistoire
En mars 1937, Jean MOULIN est nommĂ© PrĂ©fet de l’Aveyron Ă  Rodez et devient Ă  38 ans le plus jeune PrĂ©fet de France. Mais en avril 1937, Pierre COT le rappelle comme Chef de cabinet. Jean MOULIN revient Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture de l’Aveyron en 1938, dans un DĂ©partement conservateur de droite et clĂ©rical, jusque dans l’hĂ©micycle du Conseil GĂ©nĂ©ral qui ne compte que deux Ă©lus de gauche, dont Paul RAMADIER. Homme de conviction avec une large ouverture d’esprit, intelligent et respectueux, Jean MOULIN s’allie l’amitiĂ© du PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral, MARUEJOULS. Un grande complicitĂ© s’instaure entre les deux hommes, tandis que Jean Moulin reçoit la LĂ©gion d’honneur Ă  Rodez et participe Ă  l’inauguration de la Foire Exposition de Rodez , aux cĂŽtĂ©s du Cardinal VERDIE, archevĂȘque de Paris et natif de l’Aveyron. AprĂšs la dĂ©faite de 1940, rĂ©voquĂ©, il choisit le parti de la RĂ©sistance, et devient en 1943 le premier prĂ©sident du conseil national de la RĂ©sistance. Il fut arrĂȘtĂ© par la Gestapo en juin 1943. TorturĂ©, il mourut des suites des sĂ©vices qu'il avait endurĂ©s, lors de son transfert en Allemagne. Lors de son inhumation au PanthĂ©on, AndrĂ© Malraux exalta ce "chef d'un peuple de la nuit". L'apposition en 1948 d'une plaque sur la façade de la prĂ©fecture est venue confirmer le souvenir de Jean Moulin, en rappelant son rĂŽle dans la RĂ©sistance et sa fin hĂ©roĂŻque.
BERTRAND DELANOE DANS SON TERROIR AVEYRONNAISCélébrités
De l'audace et beaucoup d'Ă©motion Si en chaque parisien il y a un provincial qui s'ignore, ce n'est certes pas le cas du premier d'entre eux. Bertrand DelanoĂ«, et le grand public le sait au moins depuis la parution de son dernier livre, sait faire preuve d'audace. Et jouer aussi sur le registre de l'Ă©motion qui l'a conduit, hier, pour les besoins d'une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e de Michel Drucker (dimanche 15 juin) Ă  remettre ses pas dans les baskets de son enfance, au lycĂ©e Sainte-Marie, de son adolescence et de son entrĂ©e dans l'Ăąge mur sur la terrasse du cafĂ© Le Broussy. FilmĂ©, photographiĂ©, questionnĂ©, le maire de Paris a sorti le grand jeu, embrassant avec fougue les anciennes copines (la fille du docteur Bonnafous, RĂ©gine Taussat, une certaine Lisbeth...) et s'amusdant mĂȘme Ă  faire toucher ses abdominaux Ă  Lazlo Horwath, son ancien professeur de gymnastique qui a rappelĂ© que son petit Ă©lĂšve avait toujours eu « un bon esprit sportif ». TrĂšs Ă  l'aise dans ce numĂ©ro de charme, Bertrand DelanoĂ« a aussi discutĂ© le coup avec des lycĂ©ens, se souvenant de son Ă©poque cheveux longs et contestation obligatoire, avant de sacrifier Ă  une sĂ©ance de dĂ©dicaces Ă  la Maison du Livre. Avec, en guise d'Ă©chauffement, une petite signature apposĂ©e sur le maillot d'un supporter du club de football, PSG. Tout cela a permis de constater que Bertrand DelanoĂ«, visiblement, n'a pas d'ennemis sur Rodez. Entre 1964 et 1974, il avait alors entre 14 et 24 ans, il n'aura donc laissĂ© que de bons souvenirs, cet Ă©ternel jeune homme qui fait encore certains matins cinquante ou soixante pompes d'affilĂ©e, et qui aime dĂ©battre passionnĂ©ment. Les signatures se sont donc succĂ©dĂ©, Ă  un rythme assez rapide, sans qu'il oublie, toutefois, d'embrasser la mĂšre d'un ami, l'ancien hĂŽtelier chez lequel il est restĂ© deux mois avec sa famille, Ă  leur arrivĂ©e de Tunisie, le compagnon des premiĂšres engagements politiques. Jusqu'au prĂ©sident du conseil. . .
BERTRAND DELANOE: UN AVEYRONNAIS DE COEURCélébrités
Né le 30 mai 1950 à Tunis, Bertrand Delanoë grandit à Bizerte et c'est pendant son adolescence que sa famille vient s'installer à Rodez en France. En effet, en Octobre 1963, l'armée française évacue la base et Bizerte est restituée à la Tunisie. Le départ dans les premiers jours de septembre 1964 est douloureux pour toute la famille. Si son arrivée à Rodez le désoriente dans les premiers mois, il va peu à peu s'y attacher fortement. Il intÚgre, comme beaucoup de familles bourgeoises aveyronnaises, l'institut Sainte-Marie de Rodez. Mais s'étant éloigné de la foi de son enfance et refusant de mettre ses convictions dans sa poche, il ne pourra s'empécher d'y tenir des grands raisonnements, contestant certains dogmes religieux. Il fait ses premiers pas en politique dÚs l'ùge de 23 ans, à Rodez , en tant que secrétaire de la Fédération des socialistes de l'Aveyron. Il est remarqué pour ses talents d'orateur par le chef du Parti socialiste au niveau national, François Mitterrand, celui-ci le fait monter à Paris au début des années 1970. En quittant Rodez, cet aveyronnais d'adoption et surtout de coeur va nous faire la brillante démonstration de ses talents politiques. Aux élections municipales de 1977, il est élu au Conseil de Paris en compagnie de Lionel Jospin, Claude Estier, Daniel Vaillant sur la liste de gauche emmenée par le communiste Louis Baillot. En 1981, il est élu jeune député de Montmartre (XVIIIe arrondissement de Paris). Il devient alors porte-parole du PS, soit numéro trois national. A l'occasion des élections législatives de 1986, il décide de quitter Paris pour tenter de s'implanter électotalement en Avignon, mais son parachutage est un échec. Il s'investit alors dans ses activités professionnelles, avant de retrouver une place au Conseil de Paris aux municipales de 1989. En 1993, il profite du départ du PS du président du groupe socialiste. . .
PELERINAGE DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLEHistoire
Le pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou pÚlerinage de Compostelle est un pÚlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apÎtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne). C'est un « Chemin semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d'hospitalité, d'art et de culture, qui nous parle de maniÚre éloquente des racines spirituelles du Vieux Continent ». Créé et instauré aprÚs l'invention des reliques de Jacques de Zébédée au début du ixe siÚcle, le pÚlerinage de Compostelle devient à partir du xie siÚcle un grand pÚlerinage de la Chrétienté médiévale. Mais c'est seulement aprÚs la prise de Grenade en 1492, sous le rÚgne de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pÚlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome. Récemment, l'interprétation du sanctuaire catholique subit une évolution doctrinale : le mot « tombeau » a disparu des discours des derniers papes depuis Jean-Paul II. Jean-Paul II parlant du « mémorial de saint Jacques », sans utiliser le mot « reliques » et Benoßt XVI disant simplement que la cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle « est liée à la mémoire de saint Jacques ». Les chemins de Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l'Europe. Depuis 2013, ils attirent plus de 200 000 pÚlerins chaque année, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an. Les pÚlerins viennent essentiellement à pied, et souvent de villes proches (demandant peu de jours de marche pour atteindre Santiago). Le Camino francés rassemble les 2/3 des marcheurs, mais les autres chemins « mineurs » connaissent une croissance de leur fréquentation. . .
L'HISTOIRE DU COUTEAU DE LAGUIOLEHistoire
On Ă©crit LAGUIOLE et on prononce « LAÏOLE ». On a conservĂ© la prononciation ancienne, en patois, en occitan, c’est la raison pour laquelle on parle de LaĂŻole. DĂ©but du 19Ăšme siĂšcle Au dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle, le couteau local avait pour nom ‘Capujadou’. C’était une lame fixe et pointue emmanchĂ©e sur un morceau de bois ; c’est le premier couteau de Laguiole. 1829 Naissance du couteau Laguiole pliant Ă  cran forcĂ©*. Ce modĂšle est trĂšs proche de la version actuelle que nous connaissons tous. L’Aubrac est un vaste plateau composĂ© de fermes isolĂ©es oĂč habitent plusieurs familles. Les aĂźnĂ©s partaient faire la saison d’hiver en Catalogne en tant que tĂącherons et surtout scieurs de long. Certains d’entre eux sont revenus en Rouergue avec dans leur poche un couteau espagnol : la navaja. Le couteau Laguiole lui prend sa lame de forme yatagan et son manche effilĂ©. *Couteau Ă  cran forcĂ© ou couteau Ă  cran d'arrĂȘt. Le couteau de Laguiole est un couteau pliant Ă  cran forcĂ©. Il ne dispose donc pas, Ă  la diffĂ©rence de l'Opinel, couteau Ă  cran d'arrĂȘt, une bague qui permet de garder la lame constamment ouverte. Dans le cas du Laguiole, le ressort est en permanence en appui sur le talon de la lame. Quand on ouvre le couteau, la tĂȘte du ressort (partie oĂč il y a l'abeille) vient se verrouiller dans l'encoche du talon. Ainsi, par simple pression de la lame (on dit que l'on "casse le couteau"), l'on referme le couteau. Il n'y a pas de mĂ©canisme de blocage de la lame. C'est pour cette raison que le Laguiole n'est pas considĂ©rĂ© par le lĂ©gislateur comme une arme blanche (dont l'utilisation est restreinte). 1829 - 1880 La production locale est assurĂ©e par quelques artisans (souvent les forgerons) et permet de satisfaire la demande des paysans de l'Aubrac. Le. . .
VISITE DU PRINCE ALBERT II DE MONACO A MUR-DE-BARREZCélébrités
Le Prince de Monaco s'est rendu mercredi 14 mai 2014 en visite officielle dans le village aveyronnais de Mur-de-Barrez. Descendant de sa Peugeot noire 508 avec une heure de retard sur son programme, Albert II de Monaco fut accueilli chaleureusement par une foule consciente de vivre un moment unique. Et il le fut. Du soleil, des sourires, pas de barriĂšres pour ĂȘtre proche du peuple, des appareils photos et des tablettes portĂ©s Ă  bout de bras, la ferveur Ă©tait Ă  la hauteur de l’attente. Le dĂ©voilement de la plaque sur la tour de Monaco Certes, la princesse CharlĂšne n’est finalement pas venue - victime d’un malaise - mais l’ivresse de la rencontre avec un prince fait toujours rĂȘver. Le maire Alain CĂ©zac a prononcĂ© un discours mĂȘlant histoire et actualitĂ©. Puis s’en est suivi le dĂ©voilement de la plaque sur la Tour de Monaco, l’échange de cadeaux (deux modillons pour le prince, une statuette de François de Grimaldi pour la Ville de Mur-de-Barrez ). Le nombreux public, un millier de personnes environ, a pu ne pas quitter d’une semelle son prince, donnant libre cours aux photos, aux mains tendues et aux petits mots en remontant la Grand’rue au son du groupe folklorique "La BarrĂ©zienne" pour visiter la Maison de l’Histoire. Une heure et quart de visite Une vraie communion qui s’est poursuivie Ă  la sortie de la mairie pour signer le livre d’or, ou encore Ă  la sortie de l’église pour un dernier bain de foule. L’heure et quart de prĂ©sence du prince en Carladez aveyronnais fut largement dĂ©passĂ©e. Le prince est reparti au milieu d’un cortĂšge de onze vĂ©hicules, et Mur-de-Barrez peut dormir tranquille. UNE PREMIÈRE DEPUIS 300 ANS ! Fruit d'une longue correspondance Ă©pistolaire entre la principautĂ© monĂ©gasque et l'ancien maire de Mur-de-Barrez. . .
VICTOR, L'ENFANT SAUVAGE DE L'AVEYRONHistoire
En 1797 un enfant d'environ 9-10 ans est aperçu dans le Tarn, mais ce n'est que deux ans plus tard qu'il sera attrapĂ©, escortĂ© au village de Lacaune et recueilli par une veuve. L'enfant ne se nourrit que de vĂ©gĂ©taux crus, ou qu'il a cuits lui-mĂȘme. Il fugue au bout d'une semaine. Nous sommes en 1799 ; durant l'hiver, l'enfant descend du Tarn Ă  l'Aveyron. Le 6 janvier 1800, un enfant nu, voĂ»tĂ©, aux cheveux hirsutes, est dĂ©busquĂ© par trois chasseurs. Il s’enfuit, sort des bois et se rĂ©fugie dans la maison du teinturier Vidal, Ă  Saint-Sernin-sur-Rance. Il ne parle pas et fait des gestes dĂ©sordonnĂ©s. Il est envoyĂ© trois jours plus tard dans un orphelinat de Saint-Affrique , puis le mois suivant Ă  Rodez. C’est un certain abbĂ© Bonnaterre qui le rĂ©cupĂšre et l’emmĂšne Ă  l’École centrale. Le ministre Lucien Bonaparte rĂ©clame son transfert Ă  Paris. Il arrive donc dans la capitale le 6 aoĂ»t 1800. Le voilĂ  livrĂ© Ă  la curiositĂ© de la foule et des savants. Toutes sortes d’hypothĂšses, mĂȘme les plus absurdes, ont Ă©tĂ© formulĂ©es Ă  son sujet. En particulier on ne saura jamais si son retard mental Ă©tait dĂ» Ă  son isolement ou si un handicap mental prĂ©alable avait conduit Ă  son abandon vers l’ñge de deux ans. En 1801, Victor est confiĂ© au docteur Jean Itard. Personne ne croit Ă  sa rĂ©insertion sociale, mais Jean Itard s’attelle Ă  la tĂąche. Il publiera un mĂ©moire la mĂȘme annĂ©e et un rapport en 1806 sur ses travaux avec Victor de l’Aveyron. Pendant cinq annĂ©es, il a travaillĂ© avec cet enfant Ă  sa rĂ©insertion sociale, mais a considĂ©rĂ© comme un Ă©chec personnel son incapacitĂ© – ou son refus ? – de parler. Victor est confiĂ© Ă  une certaine madame GuĂ©rin qui le soigne pendant 17 ans, de 1811 Ă  sa mort en 1828, dans une maison de l’impasse des Feuillantine Ă  Paris. En 1970, François Truffaut s’inspire de l’histoire pour rĂ©aliser un film, L’Enfant sauvage. Lucien Malson. . .
 
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