Plan d'accès

Accès par l'autoroute A75 ou l'aéroport de Rodez.

       Entraygues-sur-TruyĂšre par l'autoroute A75 ou l'aĂ©roport de Rodez



Venir par la route

Entraygues-sur-TruyĂšre - France - Europe

Entraygues-sur-TruyĂšre au coeur du nord Aveyron
En provenance du Nord, de Paris :
A10, puis A71 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance de la Région Lyonnaise et de l'Est :
A47 ou N88 par Saint-Etienne, puis A72 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance du Nord-Ouest :
A partir de Limoges, A20 jusqu'à Tulle, puis N120 jusqu'à Aurillac, puis D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Ouest :
A partir de Toulouse, A68 jusqu'à Albi, puis N88 jusqu'à Rodez, puis D988 jusqu'à Sébazac-Concourès, puis D904 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Est, Marseille, Montpellier :
A9 puis N9/A75 par Lodève, Millau, direction Clermont-Ferrand.
Prendre la sortie 42 et continuer sur la N88 direction Rodez.
A Laissac, prendre la D28 jusqu'à Espalion, puis la D920 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.




 
 

Venir par le train


Plusieurs liaisons journalières :
• PARIS / RODEZ
• PARIS / AURILLAC




Informations & Réservations SNCF :
Site web : www.sncf.fr





Venir par l'avion


Aéroport de Rodez-Marcillac.
Site web : www.aeroport-rodez.fr
Aéroport d'Aurillac Tronquières.
Site web : www.caba.fr/fr/aeroport/
 
 
 
 
 
 
Actualités en Aveyron
LA JOCONDE A L'ABBAYE DE LOC-DIEUHistoire
Mai 1940 : alors que les allemands se dirigent vers Paris, les conservateurs du Louvre dĂ©cident de cacher leurs trĂ©sors plus loin que Chambord. C'est ainsi qu'en pleine dĂ©bĂącle, plus de trois mille peintures - dont La Joconde - arrivent Ă  l'abbaye de LOC-DIEU. La « Guerre du Louvre » : c'est ainsi que l'on appelle aujourd'hui cet Ă©pisode de l'histoire française qui Ă  donnĂ© matiĂšre Ă  deux expositions Ă  Paris et Ă  Chambord Ă  l'occasion des 70 ans de ces Ă©vĂšnements. Ils sont Ă©galement abordĂ©s au cours de la visite de Loc Dieu ou Camille de Montalivet, propriĂ©taire, propose une prĂ©sentation de « Jocondes transfigurĂ©es ». Les responsables du musĂ©e du Louvre se sont prĂ©occupĂ©s dĂšs 1939 de mettre les collections Ă  l'abri. L'autorisation est venue en aoĂ»t d'Ă©vacuer les chefs-d'Ɠuvre des musĂ©es nationaux vers le centre et l'ouest du pays, via Chambord. Mais en mai 1940, alors que les allemands se rapprochent de Paris, les conservateurs dĂ©cident d'aller plus loin. Loc Dieu, estime Camille de Montalivet, avait dĂ» ĂȘtre repĂ©rĂ©e par un gardien-chef du Louvre originaire de Villefranche-de-Rouergue. L'Ă©glise permettait de stocker tous les tableaux, l'accĂšs en Ă©tait facile et un systĂšme anti- incendie pouvait ĂȘtre installĂ©. De plus, les chambres Ă©taient nombreuses dans lesquelles gardiens, conservateurs et leurs familles (soit plus de 250 personnes) pouvaient ĂȘtre logĂ©s, ainsi que dans les villages environnants. Plusieurs convois furent nĂ©cessaires pour transporter 3500 tableaux, parvenus Ă  destination entre les 5 et 17 juin. Les camions - en particulier ceux de la ComĂ©die Française - sont Ă©normes mais Ă  la dimension de certaines de ces prĂ©cieuses toiles : les Noces de Cana, de VĂ©ronĂšse, ne mesurent-elles pas 10 mĂštres sur 7 ? « Les conditions, souligne Camille de Montalivet, ont Ă©tĂ© certainement trĂšs Ă©prouvantes car des millions de Français Ă©taient sur. . .
BERTRAND DELANOE: UN AVEYRONNAIS DE COEURCélébrités
Né le 30 mai 1950 à Tunis, Bertrand Delanoë grandit à Bizerte et c'est pendant son adolescence que sa famille vient s'installer à Rodez en France. En effet, en Octobre 1963, l'armée française évacue la base et Bizerte est restituée à la Tunisie. Le départ dans les premiers jours de septembre 1964 est douloureux pour toute la famille. Si son arrivée à Rodez le désoriente dans les premiers mois, il va peu à peu s'y attacher fortement. Il intÚgre, comme beaucoup de familles bourgeoises aveyronnaises, l'institut Sainte-Marie de Rodez. Mais s'étant éloigné de la foi de son enfance et refusant de mettre ses convictions dans sa poche, il ne pourra s'empécher d'y tenir des grands raisonnements, contestant certains dogmes religieux. Il fait ses premiers pas en politique dÚs l'ùge de 23 ans, à Rodez , en tant que secrétaire de la Fédération des socialistes de l'Aveyron. Il est remarqué pour ses talents d'orateur par le chef du Parti socialiste au niveau national, François Mitterrand, celui-ci le fait monter à Paris au début des années 1970. En quittant Rodez, cet aveyronnais d'adoption et surtout de coeur va nous faire la brillante démonstration de ses talents politiques. Aux élections municipales de 1977, il est élu au Conseil de Paris en compagnie de Lionel Jospin, Claude Estier, Daniel Vaillant sur la liste de gauche emmenée par le communiste Louis Baillot. En 1981, il est élu jeune député de Montmartre (XVIIIe arrondissement de Paris). Il devient alors porte-parole du PS, soit numéro trois national. A l'occasion des élections législatives de 1986, il décide de quitter Paris pour tenter de s'implanter électotalement en Avignon, mais son parachutage est un échec. Il s'investit alors dans ses activités professionnelles, avant de retrouver une place au Conseil de Paris aux municipales de 1989. En 1993, il profite du départ du PS du président du groupe socialiste. . .
PELERINAGE DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLEHistoire
Le pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou pÚlerinage de Compostelle est un pÚlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apÎtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne). C'est un « Chemin semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d'hospitalité, d'art et de culture, qui nous parle de maniÚre éloquente des racines spirituelles du Vieux Continent ». Créé et instauré aprÚs l'invention des reliques de Jacques de Zébédée au début du ixe siÚcle, le pÚlerinage de Compostelle devient à partir du xie siÚcle un grand pÚlerinage de la Chrétienté médiévale. Mais c'est seulement aprÚs la prise de Grenade en 1492, sous le rÚgne de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pÚlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome. Récemment, l'interprétation du sanctuaire catholique subit une évolution doctrinale : le mot « tombeau » a disparu des discours des derniers papes depuis Jean-Paul II. Jean-Paul II parlant du « mémorial de saint Jacques », sans utiliser le mot « reliques » et Benoßt XVI disant simplement que la cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle « est liée à la mémoire de saint Jacques ». Les chemins de Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l'Europe. Depuis 2013, ils attirent plus de 200 000 pÚlerins chaque année, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an. Les pÚlerins viennent essentiellement à pied, et souvent de villes proches (demandant peu de jours de marche pour atteindre Santiago). Le Camino francés rassemble les 2/3 des marcheurs, mais les autres chemins « mineurs » connaissent une croissance de leur fréquentation. . .
L'HISTOIRE DU COUTEAU DE LAGUIOLEHistoire
On Ă©crit LAGUIOLE et on prononce « LAÏOLE ». On a conservĂ© la prononciation ancienne, en patois, en occitan, c’est la raison pour laquelle on parle de LaĂŻole. DĂ©but du 19Ăšme siĂšcle Au dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle, le couteau local avait pour nom ‘Capujadou’. C’était une lame fixe et pointue emmanchĂ©e sur un morceau de bois ; c’est le premier couteau de Laguiole. 1829 Naissance du couteau Laguiole pliant Ă  cran forcĂ©*. Ce modĂšle est trĂšs proche de la version actuelle que nous connaissons tous. L’Aubrac est un vaste plateau composĂ© de fermes isolĂ©es oĂč habitent plusieurs familles. Les aĂźnĂ©s partaient faire la saison d’hiver en Catalogne en tant que tĂącherons et surtout scieurs de long. Certains d’entre eux sont revenus en Rouergue avec dans leur poche un couteau espagnol : la navaja. Le couteau Laguiole lui prend sa lame de forme yatagan et son manche effilĂ©. *Couteau Ă  cran forcĂ© ou couteau Ă  cran d'arrĂȘt. Le couteau de Laguiole est un couteau pliant Ă  cran forcĂ©. Il ne dispose donc pas, Ă  la diffĂ©rence de l'Opinel, couteau Ă  cran d'arrĂȘt, une bague qui permet de garder la lame constamment ouverte. Dans le cas du Laguiole, le ressort est en permanence en appui sur le talon de la lame. Quand on ouvre le couteau, la tĂȘte du ressort (partie oĂč il y a l'abeille) vient se verrouiller dans l'encoche du talon. Ainsi, par simple pression de la lame (on dit que l'on "casse le couteau"), l'on referme le couteau. Il n'y a pas de mĂ©canisme de blocage de la lame. C'est pour cette raison que le Laguiole n'est pas considĂ©rĂ© par le lĂ©gislateur comme une arme blanche (dont l'utilisation est restreinte). 1829 - 1880 La production locale est assurĂ©e par quelques artisans (souvent les forgerons) et permet de satisfaire la demande des paysans de l'Aubrac. Le. . .
VICTOR, L'ENFANT SAUVAGE DE L'AVEYRONHistoire
En 1797 un enfant d'environ 9-10 ans est aperçu dans le Tarn, mais ce n'est que deux ans plus tard qu'il sera attrapĂ©, escortĂ© au village de Lacaune et recueilli par une veuve. L'enfant ne se nourrit que de vĂ©gĂ©taux crus, ou qu'il a cuits lui-mĂȘme. Il fugue au bout d'une semaine. Nous sommes en 1799 ; durant l'hiver, l'enfant descend du Tarn Ă  l'Aveyron. Le 6 janvier 1800, un enfant nu, voĂ»tĂ©, aux cheveux hirsutes, est dĂ©busquĂ© par trois chasseurs. Il s’enfuit, sort des bois et se rĂ©fugie dans la maison du teinturier Vidal, Ă  Saint-Sernin-sur-Rance. Il ne parle pas et fait des gestes dĂ©sordonnĂ©s. Il est envoyĂ© trois jours plus tard dans un orphelinat de Saint-Affrique , puis le mois suivant Ă  Rodez. C’est un certain abbĂ© Bonnaterre qui le rĂ©cupĂšre et l’emmĂšne Ă  l’École centrale. Le ministre Lucien Bonaparte rĂ©clame son transfert Ă  Paris. Il arrive donc dans la capitale le 6 aoĂ»t 1800. Le voilĂ  livrĂ© Ă  la curiositĂ© de la foule et des savants. Toutes sortes d’hypothĂšses, mĂȘme les plus absurdes, ont Ă©tĂ© formulĂ©es Ă  son sujet. En particulier on ne saura jamais si son retard mental Ă©tait dĂ» Ă  son isolement ou si un handicap mental prĂ©alable avait conduit Ă  son abandon vers l’ñge de deux ans. En 1801, Victor est confiĂ© au docteur Jean Itard. Personne ne croit Ă  sa rĂ©insertion sociale, mais Jean Itard s’attelle Ă  la tĂąche. Il publiera un mĂ©moire la mĂȘme annĂ©e et un rapport en 1806 sur ses travaux avec Victor de l’Aveyron. Pendant cinq annĂ©es, il a travaillĂ© avec cet enfant Ă  sa rĂ©insertion sociale, mais a considĂ©rĂ© comme un Ă©chec personnel son incapacitĂ© – ou son refus ? – de parler. Victor est confiĂ© Ă  une certaine madame GuĂ©rin qui le soigne pendant 17 ans, de 1811 Ă  sa mort en 1828, dans une maison de l’impasse des Feuillantine Ă  Paris. En 1970, François Truffaut s’inspire de l’histoire pour rĂ©aliser un film, L’Enfant sauvage. Lucien Malson. . .
VISITE DE NICOLAS SARKOZY EN CARLADEZCélébrités
La visite Ă©clair du PrĂ©sident a permis aux filiĂšres agricoles de pointer leurs inquiĂ©tudes. Le timing Ă©tait serrĂ©, ce jeudi 1 juillet, lors de la venue de Nicolas Sarkozy en Carladez. La visite de l'exploitation de la famille Durand, Ă  Brommat, a durĂ© au final cinq petites minutes avant la dĂ©gustation de produits du terroir pour rapidement entrer dans le vif du sujet avec les reprĂ©sentants du monde agricole, dans la grange rĂ©amĂ©nagĂ©e pour la grande circonstance. Successivement, les Jeunes agriculteurs (JA) ont Ă©voquĂ© la problĂ©matique de l'installation, la FDSEA celle de l'Ă©levage en montagne, et le prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration de la coopĂ©rative Unicor a abordĂ© le volet Ă©conomique. À l'image de Bruno Montourcy, Ă  la tĂȘte des JA « ravi mais avec un certain nombre d'interrogations », les inquiĂ©tudes ont Ă©tĂ© exposĂ©es. Pour les JA, le manque de moyens humains pour la formation et le problĂšme foncier pour les personnes qui souhaitent s'installer. Nicolas Sarkozy a rĂ©pondu par la prochaine mise en place d'une caisse de dĂ©fiscalisation partielle pour aider les jeunes Ă  garantir leurs installations. CĂŽtĂ© aides financiĂšres, le PrĂ©sident a rappelĂ© le milliard d'euros retirĂ© aux cĂ©rĂ©aliers pour les donner aux Ă©leveurs. Avec son style fait de messages directs, interpellant les intervenants par leurs prĂ©noms, Nicolas Sarkozy n'a donc pas annoncĂ© d'aides supplĂ©mentaires. « Je comprends votre inquiĂ©tude mais franchement, dans la crise actuelle, 13,5 % de hausse de subventions, ayez le sourire au moins ! » A l'Ă©coute toutefois, il a promis de regarder de prĂšs le financement de l'accompagnement Ă  la formation. Concernant le volet de l'Ă©levage, Dominique Fayel, Ă  la tĂȘte de la FDSEA, a mis en avant « la distorsion communautaire qui n'est pas loyale » demandant « un droit Ă  la concurrence au niveau europĂ©en ». Exemple Ă  l'appui sur l'export au point mort avec la Russie qui exige la vaccination pour la fiĂšvre. . .
JEAN MOULIN FUT PREFET DE L'AVEYRONHistoire
En mars 1937, Jean MOULIN est nommĂ© PrĂ©fet de l’Aveyron Ă  Rodez et devient Ă  38 ans le plus jeune PrĂ©fet de France. Mais en avril 1937, Pierre COT le rappelle comme Chef de cabinet. Jean MOULIN revient Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture de l’Aveyron en 1938, dans un DĂ©partement conservateur de droite et clĂ©rical, jusque dans l’hĂ©micycle du Conseil GĂ©nĂ©ral qui ne compte que deux Ă©lus de gauche, dont Paul RAMADIER. Homme de conviction avec une large ouverture d’esprit, intelligent et respectueux, Jean MOULIN s’allie l’amitiĂ© du PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral, MARUEJOULS. Un grande complicitĂ© s’instaure entre les deux hommes, tandis que Jean Moulin reçoit la LĂ©gion d’honneur Ă  Rodez et participe Ă  l’inauguration de la Foire Exposition de Rodez , aux cĂŽtĂ©s du Cardinal VERDIE, archevĂȘque de Paris et natif de l’Aveyron. AprĂšs la dĂ©faite de 1940, rĂ©voquĂ©, il choisit le parti de la RĂ©sistance, et devient en 1943 le premier prĂ©sident du conseil national de la RĂ©sistance. Il fut arrĂȘtĂ© par la Gestapo en juin 1943. TorturĂ©, il mourut des suites des sĂ©vices qu'il avait endurĂ©s, lors de son transfert en Allemagne. Lors de son inhumation au PanthĂ©on, AndrĂ© Malraux exalta ce "chef d'un peuple de la nuit". L'apposition en 1948 d'une plaque sur la façade de la prĂ©fecture est venue confirmer le souvenir de Jean Moulin, en rappelant son rĂŽle dans la RĂ©sistance et sa fin hĂ©roĂŻque.
DES HOMMES VENUS DU MOYEN-ORIENT, NOS ANCETRES LES TURCSHistoire
C'est une dĂ©couverte trĂšs importante qui a Ă©tĂ© faite dans la grotte de Treilles, sur la commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul. Des hommes venus du Moyen-Orient, probablement d'Anatolie (Turquie), vivaient au IVe millĂ©naire avant notre Ăšre en Aveyron. Des hommes venant du Proche-Orient vivaient au IVe millĂ©naire avant notre Ăšre en Aveyron, rĂ©vĂšle une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des chercheurs français Ă  partir d’ADN prĂ©levĂ© sur une sĂ©rie de corps datant du nĂ©olithique, et publiĂ©e hier dans la revue scientifique amĂ©ricaine, Proceedings of the national academy of sciences (PNAS). L’analyse de l’ADN de dents provenant de crĂąnes trouvĂ©s dans la grotte de Treilles, prĂšs de Saint-Jean-et-Saint-Paul, a montrĂ© que "la majoritĂ© des sujets inhumĂ©s Ă©taient des hommes descendant d’un seul et mĂȘme ancĂȘtre" venant du Proche-Orient, "probablement d’Anatolie", a dĂ©clarĂ© Francis Duranthon, directeur du MusĂ©um d’Histoire naturelle de Toulouse. La sĂ©pulture de Treilles a Ă©tĂ© mise au jour dans les annĂ©es 1930 : un minimum de 149 sujets (63 enfants et sub-adultes et 86 adultes) datant de 5 000 ans y avaient Ă©tĂ© inhumĂ©s. Cette dĂ©couverte fut dans un premier temps conservĂ©e par la SociĂ©tĂ© des lettres de Rodez, avant de rejoindre les collections du musĂ©e Fenaille. Une partie des ossements dĂ©couverts ont fait l’objet de l’étude. Une premiĂšre. "Aucune Ă©tude ADN n’avait Ă©tĂ© faite dans le sud de l’Europe" sur des ossements aussi anciens, dit Ă  Midi Libre Marie Lacan, un des deux auteurs de l’étude, avec Éric CrubĂ©zy. Les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques ont Ă©tĂ© faites sur les dents de 24 personnes. Elles ont permis d’identifier 22 individus masculins, dont trois Ă©taient de trĂšs proches parents et seize du mĂȘme lignage paternel. Cela laisse penser qu’il s’agissait d’un clan. "Il s’agit d’un peuplement originaire du Proche-Orient aux dĂ©buts du nĂ©olithique et aujourd’hui presque totalement disparu",. . .
AFFAIRE FUALDES : UN PROCES QUI RETENTIT DANS TOUTE L'EUROPE DU DEBUT XIXeHistoire
Antoine Bernardin FualdĂšs (1761-1817). Accusateur public, juge du tribunal criminel de l'Aveyron, procureur impĂ©rial en 1811. Antoine Bernardin FualdĂšs est nĂ© Ă  Mur-de-Barrez en Aveyron dans le Rouergue vers 1761. Issu d'une famille de robe, il vient tout juste de terminer ses Ă©tudes quand Ă©clate la rĂ©volution. Jacobin modĂ©rĂ©, il connaĂźtra sa premiĂšre heure de gloire dĂ©fendant le gĂ©nĂ©ral Custine dont il parviendra Ă  prouver l'innocence, mais non Ă  Ă©viter l'exĂ©cution. Il participera Ă©galement Ă  la dĂ©fense de Charlotte Corday ( arriĂšre-arriĂšre petite fille de Pierre Corneille; accusĂ©e et exĂ©cutĂ©e pour l'assassinat de Marat ). NommĂ© dans la magistrature aprĂšs le 18 Brumaire, il revient en 1811 Ă  Rodez oĂč il exerce les fonctions de procureur impĂ©rial. Bonapartiste affirmĂ©, il connaĂźt la disgrĂące avec l'avĂšnement de Louis XVIII, un Ă©phĂ©mĂšre retour en poste avec les Cent-Jours avant de prendre sa retraite sous la Restauration. Le 19 mars 1817, il est sauvagement assassinĂ© dans des conditions mystĂ©rieuses et son corps est retrouvĂ© flottant dans l'Aveyron. Cet assassinat serait l'Ɠuvre des Chevaliers de la Foi. Parmi les thĂšses soulevĂ©es, celle de la vengeance politique semble la plus probable : les royalistes se seraient vengĂ©s du procureur FualdĂšs qui avait eu une part importante dans l'Ă©chec du complot de Rodez en 1814. L'enquĂȘte et le procĂšs qui suivront donneront lieu Ă  la cĂ©lĂšbre Affaire FualdĂšs, qui eut un Ă©norme retentissement Ă  travers toute la France et l'Europe en raison des circonstances sordides de l'assassinat, de l'obscuritĂ© de l'affaire liĂ©e aux conditions politiques troublĂ©es des dĂ©buts de la Restauration et du dĂ©but de l'essor de la presse nationale. L'affaire FualdĂšs frappa si fort ses contemporains, que l'on trouve de nombreuses mentions d'elle dans les ouvrages des plus grands auteurs des XIXe et XXe siĂšcles : HonorĂ© de Balzac : La Muse du dĂ©partement,. . .
RODEZ: UNE CITE DEUX FOIS MILLENAIREHistoire
HISTOIRE Rodez est une ville deux fois millĂ©naire : son existence remonterait au Ve siĂšcle av. J.-C., lorsqu'une peuplade celtique d'Europe centrale, les RuthĂšnes, s’arrĂȘta au sud de l'Auvergne pour fonder l'un de ces oppidums caractĂ©ristiques de la civilisation gauloise. Sous l'occupation romaine, l'oppidum prend le nom de Segodunum (« La colline de seigle ») en raison de son Ă©dification au sommet d'un piton. Le fait ruthĂšne demeurait une rĂ©alitĂ© si incontournable qu'au Bas-Empire la ville fut baptisĂ©e la Civitas Rutenorum ou ville des RuthĂšnes, puis Ruteni et finalement Rodez. Alors que le christianisme se rĂ©pandait dans la foulĂ©e de l'action Ă©vangĂ©lisatrice de Saint Amans, la ville n'Ă©chappa pas aux troubles des temps barbares qui suivirent la chute de l'Empire romain. UN RICHE PASSE Rodez a Ă©tĂ© successivement occupĂ©e par les Wisigoths, les Francs, les armĂ©es des ducs d'Aquitaine et des comtes de Toulouse, ainsi que par les Maures, qui l'investirent en 725 et mirent Ă  bas l'Ă©glise antique. Plus tard, ce seront les Anglais qui l'investiront lors de la guerre de Cent Ans. Mais l'histoire de la ville resta marquĂ©e durant longtemps par une intense rivalitĂ© entre les comtes de a87>Rodez , maĂźtres du Bourg, et les Ă©vĂȘques de Rodez , maĂźtres de la CitĂ©. Une muraille dĂ©limitait les deux secteurs, ce qui en fait un exemple prĂ©coce de ville divisĂ©e par un mur ! Chaque communautĂ© avait un hĂŽtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la cĂ©lĂšbre dynastie des comtes d'Armagnac et de Rodez , finirent par acquĂ©rir des privilĂšges rĂ©galiens : battre monnaie Ă  la tour Martelenque et porter la couronne comtale. Cela amena inĂ©vitablement l'affrontement avec le roi de France en 1443. Le Dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le Comte Jean IV. Plus tard son fils aura une. . .
 
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