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Histoire |
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BOUGNATS, LES AUVERGNATS DE PARIS
Un bougnat est un immigrant installé à Paris, originaire du Massif central et plus particulièrement du nord de l'Aveyron (Aubrac, Viadène, vallée du Lot). Après avoir exercé la profession de porteur d'eau (pour les bains) au XIXe siècle, les immigrants aveyronnais vont s'orienter progressivement dans le commerce du bois et du charbon (livré à domicile) ainsi que dans les débits de boisson (vin, limonade).
Les Parisiens vont les appeler bougnats à partir de cette époque (mot dérivé de charbonnier et aussi certainement d'auvergnat). Durs au travail et formant une communauté très soudée, beaucoup d'entre eux afficheront de belles réussites. Aujourd'hui, même si beaucoup de cafés parisiens ont changé de main, la communauté des cafetiers aveyronnais est toujours bien présente et conserve une certaine aisance financière.
L'histoire des Bougnats de Paris
Colonisation parisienne
Avec les révolutions industrielles, les migrations se multiplièrent pour échapper à la misère des campagnes et le XIXe siècle offrit à nos ancêtres de nouveaux horizons...
Précurseurs et volontaires, les paysans du Massif Central (principalement auvergnats et aveyronnais) avaient déjà colonisé Paris à la fin du XVIIIe siècle. Pour s'intégrer dans cette ville pleine d'opportunités, ils brillaient dans tous les travaux durs et fatigants que les parisiens boudaient.
L'eau courante n'existait pas encore et les parisiens consommaient de plus en plus d'eau : les « Auvergnats » porteurs d'eau leur amenèrent à domicile. Ils existe deux catégories de porteur d'eau la plus favorisée possède une tonne de 800 à 1200 litres montée sur roues et attelée à un cheval, l'autre la plus humble et la plus nombreuse se contente de deux seaux d'une douzaine de litres qu'ils portent sur l'épaule à l'aide d'un joug. Les premiers disposent d'une fontaine spéciale qui leur est réservée moyennant finances.
Les seconds doivent aller à la fontaine publique prendre la queue pour remplir leur seaux avant de les monter à l'étage des clients pour trois sous le voyage, plus les étrennes à la Noël (car la clientèle est fidèle, l'Auvergnat" sachant avec un abord agréable et courtois capter sa clientèle). Mais à la suite des travaux du baron Haussmann les eaux de la Vanne et de la Dhuys arrivent dans tout Paris et desservent les étages.
De porteur d’eau à Charbougnat
Mais rien n'arrête l'imagination Auvergnate. Les riches aspirent à se laver davantage mais n'ont pas les installations nécessaires, les anciens porteurs d'eau vont leur en emmener de la chaude. Marcelin Cazes, futur propriétaire de la brasserie Lipp, exerça, à ses débuts parisiens, cette activité. Le livreur venait avec une charrette transportant la baignoire et des seaux d'eau chaude. Arrivé devant le domicile du client il montait successivement la baignoire, l'eau chaude, puis de l'eau froide qu'il allait chercher au robinet de la cour (il faut supposer qu'à l'époque antérieure il apportait également l'eau froide !).
Il n'avait pas le droit de rester dans l'appartement pendant que le client (qui Ă©tait le plus souvent une cliente) prenait son bain, aussi il se reposait sur le palier. Ensuite il ne lui restait plus qu'Ă aller vider l'eau sale dans la cour et Ă recharger sa charrette. Tout cela devait s'accomplir sans renverser une goutte d'eau, sous peine de perdre son pourboire.
La profession de porteur d'eau froide ou chaude périclitant les Auvergnants vont se reconvertir dans le charbon. Les marchands de charbon auvergnats seront bientôt connus sous le nom de « bougnats » (sans doute l'abréviation de charbougnat, charbonnier, avec le prétendu accent que leur prêtent les Parisiens. L'origine de l'alliance si durable entre l'Auvergnat et le charbon est peut-être la vente à Paris du charbon de Brassac. Il y avait également, parmi les petits métiers de la rue, des marchands de bois (les ligots) ambulants qui vont se fixer et vendre tous les combustibles. Mais surtout le charbon permet la reconversion progressive des porteurs d'eau dont la vente baissait en hiver alors que précisément celle du charbon augmentait. A la différence du porteur d'eau, le charbonnier avait une petite boutique.
C'est le début de l'ascension commerciale avec ses difficultés, ses risques mais aussi ses chances. Pendant toute l'époque de transition, beaucoup d'Auvergnats seront en même temps allumeurs de réverbères, ce qui leur prendra une heure par jour et leur assurera un petit fixe. Mais déjà ils regarderont du côté d'une autre activité de vente, celle du vin. Ils vont alors soit l'adjoindre à leur commerce de charbon, soit s'y consacrer entièrement. Les bases de la future activité principale des Auvergnats de Paris sont déjà jetées. Les porteurs d'eau, devenus charbonniers et marchands de vin, viennent d'un pays rude ou une paysannerie garde des moeurs austères sous la direction de son clergé.
Ils ne viennent pas à Paris par hasard mais avec un dessein bien précis : par un travail acharné et méthodique, ils vont rapporter au pays une somme substantielle. Ainsi se constitue le milieu d'accueil, le jeune émigrant trouvera désormais à Paris des compatriotes et souvent des parents qui lui procureront vivres, couvert, et surtout renseignements et travail.
Un parcours typique de bougnat
Jean Codi est né en 1801 à Recoules hameau de la commune d'Oradour du Cantal. Il a épousé Jeanne Puechmaille de vingt-cinq ans sa cadette, originaire de Neyrac dans l'Aveyron. Le couple monte à Paris et devient marchand de charbon 18 chaussée du Maine dans le quartier de Vaugirard.
En 1858 naît Jules-Pierre leur fils. Il deviendra garçon de café, « employé de commerce » pour l'état-civil (cela fait mieux, les garçons de café n'ont pas encore, à cette époque, acquit leurs quartiers de noblesse). Sa mère Jeanne est, elle, marchande de quatre saisons ambulante. En 1880 il épouse, premier signe d'intégration, une parisienne Henriette Reynier. A la naissance de leur premier enfant en 1882 ils deviennent « cours des halles » c'est à dire fruitiers, rue de la Grande Truanderie dans le quartier des Halles. Ils ont transformé le commerce ambulant de la mère en boutique bien placée au coeur des arrivages. Les affaires marchant bien ils achètent un commerce de marchand de vin au 43 rue des Petits Champs près du Palais Royal puis un superbe Café Marchand de Vin « A la Joconde » 273 rue des Pyrénées, dans le XXe populeux. En effet une superbe Joconde, comme au Louvre trône au fond du café. Paul Pierre Fualdes natif de Saint-Santin de l'Aveyron, qui est un des garçons du café, et qui porte beau ses vingt-deux printemps séduit la fille de la maison, Jeanne-Elisa et l'épouse. Peu après il part sans laisser d'adresse, il ne succédera pas à ses beaux-parents. Jules Pierre Codi est devenu une personnalité du monde des cafetiers, très écouté il devient Président du Syndicat des marchands de vins. Le Syndicat est puissant et riche fort de ses nombreux adhérents.
Jules Pierre occupe un appartement de fonction au siège du syndicat Rue de Sévigné dans le IVe. Malheureusement, il était sourd et n'entendra pas la voiture qui l'écrasera en 1933. Il fut enterré dans un caveau du Père Lachaise avec tous les honneurs dus à son rang. Il faut dire qu'il était Franc Maçon et avait fondé la loge « Clarté ». Henriette son épouse décédera à 83 ans en 1942 à son domicile de la rue de Sévigné. Le parcours de la famille Codi est bien typique de la réussite sociale des « Bougnats ».
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Les marchands de charbon auvergnats seront bientĂ´t connus sous le nom de bougnats
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Les Auvergnats porteurs d'eau
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Un bougnat est un immigrant installé à Paris, originaire du Massif central et plus particulièrement du nord de l'Aveyron
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Le Bougnat livrait le charbon dans sa charrette Ă bras
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| BERTRAND DELANOE: UN AVEYRONNAIS DE COEUR | | Célébrités | Né le 30 mai 1950 à Tunis, Bertrand Delanoë grandit à Bizerte et c'est pendant son adolescence
que sa famille vient s'installer Ă Rodez en France.
En effet, en Octobre 1963, l'armée française évacue la base et Bizerte est restituée à la Tunisie.
Le départ dans les premiers jours de septembre 1964 est douloureux pour toute la famille.
Si son. . . |
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| 11 MARS: LE PARIS-NICE 2010 EN AVEYRON | | Manifestations | Le 11 mars, la 4e Ă©tape conduira les coureurs de Maurs Ă Mende, via Entraygues , Estaing et Espalion .
Arrivé hier à Aurillac sur la victoire de Peter Sagan (Liquigas), le Paris-Nice 2010 repartira de Maurs ce matin à 11 h 30. Direction Mende et sa rude montée Laurent Jalabert au bout des 173,5 km figurant au menu de cette quatrième étape de. . . |
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| LE MARCHE DE L AVEYRON A PARIS-BERCY | | Produits terroir |
Le département de l’Aveyron est riche d’un grand nombre d’entreprises familiales, artisanales ou industrielles concevant et fabriquant des produits de haute qualité. Les Marchés des Pays de l’Aveyron se veulent une vitrine de la technicité de ces artisans et producteurs du département. Au cours de ces manifestations, ils viennent faire partager. . . |
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| FESTIVAL SKABAZAC, 12° EDITION, 11 ET 12 JUIN 2010 | | Manifestations | Skabazac Festival, c'est l'histoire d'un festival qui mobilise sur le site de La Roque dans le Grand Rodez, près de Rodez en Aveyron, plus de 200 bénévoles pour chacune des soirées du festivals et pour accueillir l'afflux massif de 21 000 festivaliers durant plusieurs jours dans cette cité tranquille des Midi-Pyrénées.
Près de Rodez, Skabazac. . . |
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| BERTRAND DELANOE DANS SON TERROIR AVEYRONNAIS | | Célébrités | De l'audace et beaucoup d'émotion
Si en chaque parisien il y a un provincial qui s'ignore, ce n'est certes pas le cas du premier d'entre eux. Bertrand Delanoë, et le grand public le sait au moins depuis la parution de son dernier livre, sait faire preuve d'audace. Et jouer aussi sur le registre de l'émotion qui l'a conduit, hier, pour les besoins. . . |
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| VIADUC DE GARABIT SUR LA TRUYERE, CANTAL, AUVERGNE | | Tourisme | Le viaduc de Garabit est un ouvrage ferroviaire situé près de Ruynes-en-Margeride dans le Cantal, qui permet à la ligne des Causses de franchir les Gorges de la Truyère , affluent du Lot. Entièrement métallique, il fut construit par la société Gustave Eiffel & Cie et achevé en 1884, mais la mise en service de la ligne n'eut lieu qu'en 1888.
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| LA JOCONDE A L'ABBAYE DE LOC-DIEU | | Histoire |
Mai 1940 : alors que les allemands se dirigent vers Paris, les
conservateurs du Louvre décident de cacher leurs trésors plus loin que
Chambord. C'est ainsi qu'en pleine débâcle, plus de trois mille peintures -
dont La Joconde - arrivent Ă l'abbaye de LOC-DIEU.
La « Guerre du Louvre » : c'est ainsi que l'on appelle aujourd'hui cet
Ă©pisode. . . |
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| LE TOUR DE FRANCE EN AVEYRON LE 12 JUILLET 2008 | | Manifestations |
La Grande Boucle traversera le samedi 12 juillet l'ouest de l'Aveyron. L'occasion pour la FDSEA d'adresser un clin d'oeil atypique aux millions de téléspectateurs Après avoir roulé , en 2004, sur les routes escarpées du Nord-Aveyron, le Tour de France sera de retour dans le département ce samedi 12 juillet, promenant son peloton de favoris, outsiders. . . |
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| LA POTERIE DU DON DU FEL | | Artisanat |
Nigel et Suzy ATKINS ont ouvert fin juillet 2007 leur nouvelle galerie, avec de superbes créations de poterie d’art au Don du Fel, entre Entraygues et Montsalvy. Ils étaient installés depuis 1977, non loin de là , mais dans le Cantal.
A la fois, poterie et galerie, le nouveau bâtiment attire toujours plus de monde, conquis par les créations. . . |
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| FESTIVAL LA GRANDE CONFLUENCE DU 4 AU 7 JUILLET 2024 | | Entraygues | Après le succès de la première édition, le festival La Grande Confluence est de retour du 4 au 7 juillet 2024 à Entraygues-sur-Truyère, en Aveyron.
Confluence, de rivières bien sûr, celle du Lot et de la Truyère où se déroule le festival, mais aussi confluence d'artistes, de publics et de partenaires qui s'y rencontrent pour vivre un moment d'art. . . |
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