Plan d'accès

Accès par l'autoroute A75 ou l'aéroport de Rodez.

       Entraygues-sur-Truyère par l'autoroute A75 ou l'aéroport de Rodez



Venir par la route

Entraygues-sur-Truyère - France - Europe

Entraygues-sur-Truyère au coeur du nord Aveyron
En provenance du Nord, de Paris :
A10, puis A71 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance de la Région Lyonnaise et de l'Est :
A47 ou N88 par Saint-Etienne, puis A72 jusqu'à Clermont-Ferrand, puis A75 direction Montpellier.
Prendre la sortie 23 direction Massiac, Aurillac.
A Aurillac, prendre la D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.


En provenance du Nord-Ouest :
A partir de Limoges, A20 jusqu'à Tulle, puis N120 jusqu'à Aurillac, puis D920 direction Rodez jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Ouest :
A partir de Toulouse, A68 jusqu'à Albi, puis N88 jusqu'à Rodez, puis D988 jusqu'à Sébazac-Concourès, puis D904 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.

En provenance du Sud-Est, Marseille, Montpellier :
A9 puis N9/A75 par Lodève, Millau, direction Clermont-Ferrand.
Prendre la sortie 42 et continuer sur la N88 direction Rodez.
A Laissac, prendre la D28 jusqu'à Espalion, puis la D920 jusqu'à Entraygues-sur-Truyère.




 
 

Venir par le train


Plusieurs liaisons journalières :
• PARIS / RODEZ
• PARIS / VILLEFRANCHE DE ROUERGUE
• TOULOUSE / RODEZ
• PARIS / MILLAU




Informations & Réservations SNCF :
Tel. : 36 35
Gare de rodez :
Tel. : 05 65 77 33 30
Site web : www.sncf.fr





Venir par l'avion


Aéroport de Rodez-Marcillac.
Tel. : 05 65 76 02 09
Site web : www.aeroport-rodez.fr
Aéroport d'Aurillac Tronquières.
Tel. : 04 71 63 56 98
Site web : www.hop.com/vol-aurillac
 
 
• Liaisons quotidiennes PARIS / RODEZ
Compagnie AirFrance
Site web : www.hop.com



• Liaison LONDRES / RODEZ :
Compagnie Ryanair
4 Vols hebdomadaires
Site web : www.ryanair.com


• Liaison DUBLIN / RODEZ :
Compagnie Ryanair
2 Vols hebdomadaires
Site web : www.ryanair.com


• Liaison BRUXELLES-CHARLEROI / RODEZ :
Compagnie Ryanair
2 Vols hebdomadaires
Site web : www.ryanair.com


• Liaisons quotidiennes PARIS / AURILLAC
Compagnie AirFrance
Site web : www.hop.com


 
 
Cliquez ici pour voir notre dossier
sur l'aéroport de Rodez
Cliquez ici pour voir notre dossier
sur l'aéroport d'Aurillac
 
 
 
 
Actualités en Aveyron
PIERRE SOULAGES : GRAND PEINTRE AVEYRONNAISCélébrités
Depuis un demi-siècle et plus, l'aveyronnais Pierre Soulages est "le peintre du noir". Pourtant, son matériau premier est la lumière. Portrait du peintre entre ses amours préhistoriques et romanes et sa consécration de Saint-Pétersbourg, où il a été le premier artiste vivant exposé au musée de l’Ermitage. "J’aime l’autorité du noir, dit-il. C’est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l’intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s’y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre." Car c’est là que tout se passe : dans la lumière du noir. Ou plutôt dans la faculté du "noir Soulages" à réfléchir la lumière, à la moduler, la sculpter, y soulever des lames de fond, y creuser d’obscures profondeurs, y scander des rythmes et tensions, y plisser des textures géologiques. Pierre Soulages est né le 24 Décembre 1919 à Rodez. Très jeune il est attiré par l'art roman et la préhistoire. Il commence à peindre dans cette province isolée que n'ont pas pénétré les courants artistiques contemporains. A 18 ans, il se rend à Paris pour préparer le professorat de dessin et le concours d'entrée à l'Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts. Il y est admis mais convaincu de la médiocrité de l'enseignement qu'on y reçoit refuse d'y entrer et repart aussitôt pour Rodez. Pendant ce bref séjour à Paris il fréquente le musée du Louvre, il voit des expositions de Cézanne et Picasso qui sont pour lui des révélations. Il a douze ans quand son instituteur l’emmène, avec sa classe, visiter l’abbaye romane de Sainte-Foy de Conques pour leur montrer la splendeur de l’architecture... et la "maladresse" des sculpteurs de l’époque. Soulages est trop jeune encore pour mettre des mots sur l’indignation que provoque en lui ce regard sur la sculpture médiévale, mais Conques lui apporte confusément une double révélation : la passion de l’art roman. . .
BERTRAND DELANOE DANS SON TERROIR AVEYRONNAISCélébrités
De l'audace et beaucoup d'émotion Si en chaque parisien il y a un provincial qui s'ignore, ce n'est certes pas le cas du premier d'entre eux. Bertrand Delanoë, et le grand public le sait au moins depuis la parution de son dernier livre, sait faire preuve d'audace. Et jouer aussi sur le registre de l'émotion qui l'a conduit, hier, pour les besoins d'une émission télévisée de Michel Drucker (dimanche 15 juin) à remettre ses pas dans les baskets de son enfance, au lycée Sainte-Marie, de son adolescence et de son entrée dans l'âge mur sur la terrasse du café Le Broussy. Filmé, photographié, questionné, le maire de Paris a sorti le grand jeu, embrassant avec fougue les anciennes copines (la fille du docteur Bonnafous, Régine Taussat, une certaine Lisbeth...) et s'amusdant même à faire toucher ses abdominaux à Lazlo Horwath, son ancien professeur de gymnastique qui a rappelé que son petit élève avait toujours eu « un bon esprit sportif ». Très à l'aise dans ce numéro de charme, Bertrand Delanoë a aussi discuté le coup avec des lycéens, se souvenant de son époque cheveux longs et contestation obligatoire, avant de sacrifier à une séance de dédicaces à la Maison du Livre. Avec, en guise d'échauffement, une petite signature apposée sur le maillot d'un supporter du club de football, PSG. Tout cela a permis de constater que Bertrand Delanoë, visiblement, n'a pas d'ennemis sur Rodez. Entre 1964 et 1974, il avait alors entre 14 et 24 ans, il n'aura donc laissé que de bons souvenirs, cet éternel jeune homme qui fait encore certains matins cinquante ou soixante pompes d'affilée, et qui aime débattre passionnément. Les signatures se sont donc succédé, à un rythme assez rapide, sans qu'il oublie, toutefois, d'embrasser la mère d'un ami, l'ancien hôtelier chez lequel il est resté deux mois avec sa famille, à leur arrivée de Tunisie, le compagnon des premières engagements politiques. Jusqu'au président du conseil général qui s'est fait apposer un petit paraphe. . .
TOULOUSE-LAUTREC AU CHATEAU DU BOSC A NAUCELLECélébrités
Si Henri de Toulouse Lautrec (1864 - 1901) est connu comme l’une des figures majeures du cercle artistique parisien de la fin du XIX° siècle , ses origines provinciales le sont moins. Le peintre du Moulin Rouge, du Divan Japonais ou bien encore des maisons closes parisiennes est issu d’une très ancienne famille de la noblesse du Sud-Ouest, celle des Comtes de Toulouse. La famille vit dans plusieurs demeures : l’hôtel du Bosc à Albi, maison natale du peintre, le château de Céleyran dans l’Aude et le château du Bosc dans l'Aveyron dont Henri est l’héritier. Il y passe une partie de son enfance. Plus tard, quand il est installé dans son atelier parisien, Lautrec retrouve ses parents, grands-parents et nombreux cousins chaleureusement réunis au Bosc lorsque arrivent les fêtes de Noël et pendant la période estivale... Le château du Bosc En Aveyron, à Naucelle, le château du Bosc, somptueuse demeure où le peintre séjournait chaque été, ouvre ses portes au public. Nicole Bérengère Tapié de Céleyran, une de ses petites nièces, vous accueille sur les lieux de son enfance et vous guide au fil des souvenirs. L'édifice classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques est un quadrilatère enfermant la cour centrale de type médiéval. Richement meublé, le château du Bosc abrite une bibliothèque, un oratoire, un grand salon décoré XVIIè où Toulouse-Lautrec très jeune, dessinait les scènes de chasse auxquelles il avait participé avec son père. La chambre du peintre a conservé quasiment en l'état, le petit théâtre de Guignol, les jouets, les portraits de famille. Sur un mur on trouve encore, les marques qui servaient à mesurer la taille de chacun, des dessins, des photos prises ici pendant les vacances... Château du Bosc 12800 Naucelle Tél. 05 65 69 20 83 Fax 05 65 72 00 19
VICTOR, L'ENFANT SAUVAGE DE L'AVEYRONHistoire
En 1797 un enfant d'environ 9-10 ans est aperçu dans le Tarn, mais ce n'est que deux ans plus tard qu'il sera attrapé, escorté au village de Lacaune et recueilli par une veuve. L'enfant ne se nourrit que de végétaux crus, ou qu'il a cuits lui-même. Il fugue au bout d'une semaine. Nous sommes en 1799 ; durant l'hiver, l'enfant descend du Tarn à l'Aveyron. Le 6 janvier 1800, un enfant nu, voûté, aux cheveux hirsutes, est débusqué par trois chasseurs. Il s’enfuit, sort des bois et se réfugie dans la maison du teinturier Vidal, à Saint-Sernin-sur-Rance. Il ne parle pas et fait des gestes désordonnés. Il est envoyé trois jours plus tard dans un orphelinat de Saint-Affrique , puis le mois suivant à Rodez. C’est un certain abbé Bonnaterre qui le récupère et l’emmène à l’École centrale. Le ministre Lucien Bonaparte réclame son transfert à Paris. Il arrive donc dans la capitale le 6 août 1800. Le voilà livré à la curiosité de la foule et des savants. Toutes sortes d’hypothèses, même les plus absurdes, ont été formulées à son sujet. En particulier on ne saura jamais si son retard mental était dû à son isolement ou si un handicap mental préalable avait conduit à son abandon vers l’âge de deux ans. En 1801, Victor est confié au docteur Jean Itard. Personne ne croit à sa réinsertion sociale, mais Jean Itard s’attelle à la tâche. Il publiera un mémoire la même année et un rapport en 1806 sur ses travaux avec Victor de l’Aveyron. Pendant cinq années, il a travaillé avec cet enfant à sa réinsertion sociale, mais a considéré comme un échec personnel son incapacité – ou son refus ? – de parler. Victor est confié à une certaine madame Guérin qui le soigne pendant 17 ans, de 1811 à sa mort en 1828, dans une maison de l’impasse des Feuillantine à Paris. En 1970, François Truffaut s’inspire de l’histoire pour réaliser un film, L’Enfant sauvage. Lucien Malson publie les écrits du docteur Itard qui cherchait à humaniser le garçon. Il remarque les difficultés. . .
DES HOMMES VENUS DU MOYEN-ORIENT, NOS ANCETRES LES TURCSHistoire
C'est une découverte très importante qui a été faite dans la grotte de Treilles, sur la commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul. Des hommes venus du Moyen-Orient, probablement d'Anatolie (Turquie), vivaient au IVe millénaire avant notre ère en Aveyron. Des hommes venant du Proche-Orient vivaient au IVe millénaire avant notre ère en Aveyron, révèle une étude réalisée par des chercheurs français à partir d’ADN prélevé sur une série de corps datant du néolithique, et publiée hier dans la revue scientifique américaine, Proceedings of the national academy of sciences (PNAS). L’analyse de l’ADN de dents provenant de crânes trouvés dans la grotte de Treilles, près de Saint-Jean-et-Saint-Paul, a montré que "la majorité des sujets inhumés étaient des hommes descendant d’un seul et même ancêtre" venant du Proche-Orient, "probablement d’Anatolie", a déclaré Francis Duranthon, directeur du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse. La sépulture de Treilles a été mise au jour dans les années 1930 : un minimum de 149 sujets (63 enfants et sub-adultes et 86 adultes) datant de 5 000 ans y avaient été inhumés. Cette découverte fut dans un premier temps conservée par la Société des lettres de Rodez, avant de rejoindre les collections du musée Fenaille. Une partie des ossements découverts ont fait l’objet de l’étude. Une première. "Aucune étude ADN n’avait été faite dans le sud de l’Europe" sur des ossements aussi anciens, dit à Midi Libre Marie Lacan, un des deux auteurs de l’étude, avec Éric Crubézy. Les études génétiques ont été faites sur les dents de 24 personnes. Elles ont permis d’identifier 22 individus masculins, dont trois étaient de très proches parents et seize du même lignage paternel. Cela laisse penser qu’il s’agissait d’un clan. "Il s’agit d’un peuplement originaire du Proche-Orient aux débuts du néolithique et aujourd’hui presque totalement disparu", ont conclu les deux auteurs, qui ont travaillé avec le CNRS, l’université Paul Sabatier de Toulouse. . .
VISITE DU PRINCE ALBERT II DE MONACO A MUR-DE-BARREZCélébrités
Le Prince de Monaco s'est rendu mercredi 14 mai 2014 en visite officielle dans le village aveyronnais de Mur-de-Barrez. Descendant de sa Peugeot noire 508 avec une heure de retard sur son programme, Albert II de Monaco fut accueilli chaleureusement par une foule consciente de vivre un moment unique. Et il le fut. Du soleil, des sourires, pas de barrières pour être proche du peuple, des appareils photos et des tablettes portés à bout de bras, la ferveur était à la hauteur de l’attente. Le dévoilement de la plaque sur la tour de Monaco Certes, la princesse Charlène n’est finalement pas venue - victime d’un malaise - mais l’ivresse de la rencontre avec un prince fait toujours rêver. Le maire Alain Cézac a prononcé un discours mêlant histoire et actualité. Puis s’en est suivi le dévoilement de la plaque sur la Tour de Monaco, l’échange de cadeaux (deux modillons pour le prince, une statuette de François de Grimaldi pour la Ville de Mur-de-Barrez ). Le nombreux public, un millier de personnes environ, a pu ne pas quitter d’une semelle son prince, donnant libre cours aux photos, aux mains tendues et aux petits mots en remontant la Grand’rue au son du groupe folklorique "La Barrézienne" pour visiter la Maison de l’Histoire. Une heure et quart de visite Une vraie communion qui s’est poursuivie à la sortie de la mairie pour signer le livre d’or, ou encore à la sortie de l’église pour un dernier bain de foule. L’heure et quart de présence du prince en Carladez aveyronnais fut largement dépassée. Le prince est reparti au milieu d’un cortège de onze véhicules, et Mur-de-Barrez peut dormir tranquille. UNE PREMIÈRE DEPUIS 300 ANS ! Fruit d'une longue correspondance épistolaire entre la principauté monégasque et l'ancien maire de Mur-de-Barrez , Joseph Chayrigues, la visite ce mercredi du prince Albert. . .
HISTOIRE DU DEPARTEMENT DE L'AVEYRONHistoire
Avant la conquête romaine, le Rouergue (aujourd’hui le département de l’Aveyron) était habité par les Rutheni, ainsi appelés de leur idole Ruth, sorte de Vénus celtique dont le culte subsistait encore au Ve siècle de notre ère. Nation puissante, les Ruthènes avaient trois cités principales : Segodun, en langue celtique montagne à seigle (Rodez ) ; Condatemag, ville du confluent (au quartier d’Embarri, près de Millau ), et Carentomag, ville des parents (Caranton). Sur tous ces points on a découvert des ossements, des monnaies, des médailles, des poteries et d’autres objets d’art et d’industrie qui semblent confirmer la position de ces trois cités gauloises. Voisins et alliés des Arvernes, les Ruthènes les suivirent dans leurs expéditions au delà des Alpes et combattirent dans leurs rangs pour l’indépendance nationale. Betultich ou Bituit, chef des Arvernes, comptait dans son armée vingt-deux mille archers ruthènes, lorsque, joint aux Allobroges, il marcha contre le consul Quintus Fabius Maximus et lui livra bataille au confluent du Rhône et de l’Isère, l’an 121 avant notre ère. On sait que l’armée confédérée fut vaincue et qu’une partie du pays des Ruthènes se trouva comprise, sous le nom de Ruthènes provinciaux, dans la Provincia romana, qui s’étendit jusqu’au Tarn. On appela Ruthènes indépendants ceux qui habitaient sur la rive gauche de cette rivière ; mais ces derniers ne tardèrent pas à subir le sort de leurs frères. Ayant pris part à l’héroïque révolte de Vercingétorix contre César, ils furent vaincus et soumis. Dès lors, comme le reste de la Gaule, tout le pays des Ruthènes rentra sous la domination romaine. Dans la division des Gaules par Auguste, il fut compris dans l’Aquitaine, et dans l’Aquitaine première sous Valentinien. Rome y établit des colonies, y bâtit des temples, des cirques, des aqueducs ; des voies publiques sillonnèrent le pays dans tous les sens. Au Ve siècle, on y parlait la langue latine. Ce fut, dit-on, saint Martial qui,. . .
PELERINAGE DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLEHistoire
Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou pèlerinage de Compostelle est un pèlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apôtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne). C'est un « Chemin semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d'hospitalité, d'art et de culture, qui nous parle de manière éloquente des racines spirituelles du Vieux Continent ». Créé et instauré après l'invention des reliques de Jacques de Zébédée au début du ixe siècle, le pèlerinage de Compostelle devient à partir du xie siècle un grand pèlerinage de la Chrétienté médiévale. Mais c'est seulement après la prise de Grenade en 1492, sous le règne de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pèlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome. Récemment, l'interprétation du sanctuaire catholique subit une évolution doctrinale : le mot « tombeau » a disparu des discours des derniers papes depuis Jean-Paul II. Jean-Paul II parlant du « mémorial de saint Jacques », sans utiliser le mot « reliques » et Benoît XVI disant simplement que la cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle « est liée à la mémoire de saint Jacques ». Les chemins de Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l'Europe. Depuis 2013, ils attirent plus de 200 000 pèlerins chaque année, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an. Les pèlerins viennent essentiellement à pied, et souvent de villes proches (demandant peu de jours de marche pour atteindre Santiago). Le Camino francés rassemble les 2/3 des marcheurs, mais les autres chemins « mineurs » connaissent une croissance de leur fréquentation supérieure au chemin traditionnel. Les mois d'été sont les plus fréquentés. . .
L'HISTOIRE DU COUTEAU DE LAGUIOLEHistoire
On écrit LAGUIOLE et on prononce « LAÏOLE ». On a conservé la prononciation ancienne, en patois, en occitan, c’est la raison pour laquelle on parle de Laïole. Début du 19ème siècle Au début du 19ème siècle, le couteau local avait pour nom ‘Capujadou’. C’était une lame fixe et pointue emmanchée sur un morceau de bois ; c’est le premier couteau de Laguiole. 1829 Naissance du couteau Laguiole pliant à cran forcé*. Ce modèle est très proche de la version actuelle que nous connaissons tous. L’Aubrac est un vaste plateau composé de fermes isolées où habitent plusieurs familles. Les aînés partaient faire la saison d’hiver en Catalogne en tant que tâcherons et surtout scieurs de long. Certains d’entre eux sont revenus en Rouergue avec dans leur poche un couteau espagnol : la navaja. Le couteau Laguiole lui prend sa lame de forme yatagan et son manche effilé. *Couteau à cran forcé ou couteau à cran d'arrêt. Le couteau de Laguiole est un couteau pliant à cran forcé. Il ne dispose donc pas, à la différence de l'Opinel, couteau à cran d'arrêt, une bague qui permet de garder la lame constamment ouverte. Dans le cas du Laguiole, le ressort est en permanence en appui sur le talon de la lame. Quand on ouvre le couteau, la tête du ressort (partie où il y a l'abeille) vient se verrouiller dans l'encoche du talon. Ainsi, par simple pression de la lame (on dit que l'on "casse le couteau"), l'on referme le couteau. Il n'y a pas de mécanisme de blocage de la lame. C'est pour cette raison que le Laguiole n'est pas considéré par le législateur comme une arme blanche (dont l'utilisation est restreinte). 1829 - 1880 La production locale est assurée par quelques artisans (souvent les forgerons) et permet de satisfaire la demande des paysans de l'Aubrac. Le couteau a une ligne très simple. C'est d'abord un outil. . .
AFFAIRE FUALDES : UN PROCES QUI RETENTIT DANS TOUTE L'EUROPE DU DEBUT XIXeHistoire
Antoine Bernardin Fualdès (1761-1817). Accusateur public, juge du tribunal criminel de l'Aveyron, procureur impérial en 1811. Antoine Bernardin Fualdès est né à Mur-de-Barrez en Aveyron dans le Rouergue vers 1761. Issu d'une famille de robe, il vient tout juste de terminer ses études quand éclate la révolution. Jacobin modéré, il connaîtra sa première heure de gloire défendant le général Custine dont il parviendra à prouver l'innocence, mais non à éviter l'exécution. Il participera également à la défense de Charlotte Corday ( arrière-arrière petite fille de Pierre Corneille; accusée et exécutée pour l'assassinat de Marat ). Nommé dans la magistrature après le 18 Brumaire, il revient en 1811 à Rodez où il exerce les fonctions de procureur impérial. Bonapartiste affirmé, il connaît la disgrâce avec l'avènement de Louis XVIII, un éphémère retour en poste avec les Cent-Jours avant de prendre sa retraite sous la Restauration. Le 19 mars 1817, il est sauvagement assassiné dans des conditions mystérieuses et son corps est retrouvé flottant dans l'Aveyron. Cet assassinat serait l'œuvre des Chevaliers de la Foi. Parmi les thèses soulevées, celle de la vengeance politique semble la plus probable : les royalistes se seraient vengés du procureur Fualdès qui avait eu une part importante dans l'échec du complot de Rodez en 1814. L'enquête et le procès qui suivront donneront lieu à la célèbre Affaire Fualdès, qui eut un énorme retentissement à travers toute la France et l'Europe en raison des circonstances sordides de l'assassinat, de l'obscurité de l'affaire liée aux conditions politiques troublées des débuts de la Restauration et du début de l'essor de la presse nationale. L'affaire Fualdès frappa si fort ses contemporains, que l'on trouve de nombreuses mentions d'elle dans les ouvrages des plus grands auteurs des XIXe et XXe siècles : Honoré de Balzac : La Muse du département, Une Ténébreuse affaire, Le Curé de village, Les employés, L'Interdiction.. . .
 
Haut de page
Hôtel du Lion d'Or - 12140 Entraygues-sur-Truyère
Tel : 05 65 44 50 01 - Fax : 05 65 44 55 43
E-mail : hotel.lion.or@free.fr
Copyright © HOTEL-LION-OR.COM 2023