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       Entraygues-sur-TruyĂšre by motorway A75 or Rodez airport



Access by road

Entraygues-sur-TruyĂšre - France - Europe

Entraygues-sur-TruyĂšre in the heart of the north Aveyron
From the north, Paris :
A10, then A71 to Clermont-Ferrand, then A75 to Montpellier.
Take the exit 23 to Massiac, Aurillac.
In Aurillac, take D920 to Rodez until Entraygues-on-Truyère.


From Lyon and the East :
A47 or N88 via Saint-Etienne, then A72 to Clermont-Ferrand, then A75 to Montpellier.
Take the exit 23 to Massiac, Aurillac.
In Aurillac, take D920 to Rodez until Entraygues-on-Truyère.


From the North West :
From Limoges, A20 to Tulle, then N120 to Aurillac, then D920 to Rodez until Entraygues-on-Truyère.

From the South West :
From Toulouse, A68 to Albi, then N88 to Rodez, then D988 to Sébazac-Concourès, then D904 to Entraygues-sur-Truyère.

From the South East, Marseille, Montpellier :
A9 then N9/A75 via Lodève, Millau, to Clermont-Ferrand.
Take the exit 42, then N88 to Rodez.
In Laissac, D28 to Espalion, then D920 to Entraygues-sur-Truyère.




 
 

Access by train


Several trains each day :
• PARIS / RODEZ
• PARIS / AURILLAC




Information & Reservation SNCF :
Web site : www.sncf.fr





Access by air


Rodez-Marcillac Airport.
Web site : www.aeroport-rodez.fr
Aurillac-Tronquières Airport.
Web site : www.caba.fr/fr/aeroport/
 
 
 
 
 
 
Actualités en Aveyron
L'HISTOIRE DU COUTEAU DE LAGUIOLEHistory
On Ă©crit LAGUIOLE et on prononce « LAÏOLE ». On a conservĂ© la prononciation ancienne, en patois, en occitan, c’est la raison pour laquelle on parle de LaĂŻole. DĂ©but du 19Ăšme siĂšcle Au dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle, le couteau local avait pour nom ‘Capujadou’. C’était une lame fixe et pointue emmanchĂ©e sur un morceau de bois ; c’est le premier couteau de Laguiole. 1829 Naissance du couteau Laguiole pliant Ă  cran forcĂ©*. Ce modĂšle est trĂšs proche de la version actuelle que nous connaissons tous. L’Aubrac est un vaste plateau composĂ© de fermes isolĂ©es oĂč habitent plusieurs familles. Les aĂźnĂ©s partaient faire la saison d’hiver en Catalogne en tant que tĂącherons et surtout scieurs de long. Certains d’entre eux sont revenus en Rouergue avec dans leur poche un couteau espagnol : la navaja. Le couteau Laguiole lui prend sa lame de forme yatagan et son manche effilĂ©. *Couteau Ă  cran forcĂ© ou couteau Ă  cran d'arrĂȘt. Le couteau de Laguiole est un couteau pliant Ă  cran forcĂ©. Il ne dispose donc pas, Ă  la diffĂ©rence de l'Opinel, couteau Ă  cran d'arrĂȘt, une bague qui permet de garder la lame constamment ouverte. Dans le cas du Laguiole, le ressort est en permanence en appui sur le talon de la lame. Quand on ouvre le couteau, la tĂȘte du ressort (partie oĂč il y a l'abeille) vient se verrouiller dans l'encoche du talon. Ainsi, par simple pression de la lame (on dit que l'on "casse le couteau"), l'on referme le couteau. Il n'y a pas de mĂ©canisme de blocage de la lame. C'est pour cette raison que le Laguiole n'est pas considĂ©rĂ© par le lĂ©gislateur comme une arme blanche (dont l'utilisation est restreinte). 1829 - 1880 La production locale est assurĂ©e par quelques artisans (souvent les forgerons) et permet de satisfaire la demande des paysans de l'Aubrac. Le. . .
JEAN MOULIN FUT PREFET DE L'AVEYRONHistory
En mars 1937, Jean MOULIN est nommĂ© PrĂ©fet de l’Aveyron Ă  Rodez et devient Ă  38 ans le plus jeune PrĂ©fet de France. Mais en avril 1937, Pierre COT le rappelle comme Chef de cabinet. Jean MOULIN revient Ă  la tĂȘte de la PrĂ©fecture de l’Aveyron en 1938, dans un DĂ©partement conservateur de droite et clĂ©rical, jusque dans l’hĂ©micycle du Conseil GĂ©nĂ©ral qui ne compte que deux Ă©lus de gauche, dont Paul RAMADIER. Homme de conviction avec une large ouverture d’esprit, intelligent et respectueux, Jean MOULIN s’allie l’amitiĂ© du PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral, MARUEJOULS. Un grande complicitĂ© s’instaure entre les deux hommes, tandis que Jean Moulin reçoit la LĂ©gion d’honneur Ă  Rodez et participe Ă  l’inauguration de la Foire Exposition de Rodez , aux cĂŽtĂ©s du Cardinal VERDIE, archevĂȘque de Paris et natif de l’Aveyron. AprĂšs la dĂ©faite de 1940, rĂ©voquĂ©, il choisit le parti de la RĂ©sistance, et devient en 1943 le premier prĂ©sident du conseil national de la RĂ©sistance. Il fut arrĂȘtĂ© par la Gestapo en juin 1943. TorturĂ©, il mourut des suites des sĂ©vices qu'il avait endurĂ©s, lors de son transfert en Allemagne. Lors de son inhumation au PanthĂ©on, AndrĂ© Malraux exalta ce "chef d'un peuple de la nuit". L'apposition en 1948 d'une plaque sur la façade de la prĂ©fecture est venue confirmer le souvenir de Jean Moulin, en rappelant son rĂŽle dans la RĂ©sistance et sa fin hĂ©roĂŻque.
DES HOMMES VENUS DU MOYEN-ORIENT, NOS ANCETRES LES TURCSHistory
C'est une dĂ©couverte trĂšs importante qui a Ă©tĂ© faite dans la grotte de Treilles, sur la commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul. Des hommes venus du Moyen-Orient, probablement d'Anatolie (Turquie), vivaient au IVe millĂ©naire avant notre Ăšre en Aveyron. Des hommes venant du Proche-Orient vivaient au IVe millĂ©naire avant notre Ăšre en Aveyron, rĂ©vĂšle une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des chercheurs français Ă  partir d’ADN prĂ©levĂ© sur une sĂ©rie de corps datant du nĂ©olithique, et publiĂ©e hier dans la revue scientifique amĂ©ricaine, Proceedings of the national academy of sciences (PNAS). L’analyse de l’ADN de dents provenant de crĂąnes trouvĂ©s dans la grotte de Treilles, prĂšs de Saint-Jean-et-Saint-Paul, a montrĂ© que "la majoritĂ© des sujets inhumĂ©s Ă©taient des hommes descendant d’un seul et mĂȘme ancĂȘtre" venant du Proche-Orient, "probablement d’Anatolie", a dĂ©clarĂ© Francis Duranthon, directeur du MusĂ©um d’Histoire naturelle de Toulouse. La sĂ©pulture de Treilles a Ă©tĂ© mise au jour dans les annĂ©es 1930 : un minimum de 149 sujets (63 enfants et sub-adultes et 86 adultes) datant de 5 000 ans y avaient Ă©tĂ© inhumĂ©s. Cette dĂ©couverte fut dans un premier temps conservĂ©e par la SociĂ©tĂ© des lettres de Rodez, avant de rejoindre les collections du musĂ©e Fenaille. Une partie des ossements dĂ©couverts ont fait l’objet de l’étude. Une premiĂšre. "Aucune Ă©tude ADN n’avait Ă©tĂ© faite dans le sud de l’Europe" sur des ossements aussi anciens, dit Ă  Midi Libre Marie Lacan, un des deux auteurs de l’étude, avec Éric CrubĂ©zy. Les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques ont Ă©tĂ© faites sur les dents de 24 personnes. Elles ont permis d’identifier 22 individus masculins, dont trois Ă©taient de trĂšs proches parents et seize du mĂȘme lignage paternel. Cela laisse penser qu’il s’agissait d’un clan. "Il s’agit d’un peuplement originaire du Proche-Orient aux dĂ©buts du nĂ©olithique et aujourd’hui presque totalement disparu",. . .
URBAIN HEMARD A ECRIT LE PREMIER LIVRE DENTAIRE EN FRANCEHistory
Le cardinal Georges d’Armagnac (1500-1585), ambassadeur de François Ier (1494-1547) Ă  Venise, Ă©vĂȘque de Rodez , a de sĂ©rieux problĂšmes dentaires qui le font souffrir frĂ©quemment. AprĂšs diverses sollicitations sans succĂšs en quĂȘte d’un soulagement, il se tourne en dernier recours vers Urbain HĂ©mard (1548 ( ?)-1616 ( ?)), chirurgien dans la mĂȘme ville depuis 1529. Pour soigner Georges d’Armagnac, HĂ©mard, n’ayant que peu de connaissances sur la question, consulte de nombreux ouvrages traitant des moyens nĂ©cessaires pour parvenir Ă  guĂ©rir les maux dentaires. Puis, il s’empresse de mettre en application ce qu’il a appris, dans la religieuse bouche. C’est un succĂšs dont il est remerciĂ© par le Cardinal qui l’encourage Ă  poursuivre ses recherches pour Ă©crire un livre sur les dents et lui demande « les causes & raisons d’une si forte douleur & des autres propriĂ©tĂ©s qui se trouvent es Dents plus que aux autres os ». Ce livre est publiĂ© Ă  Lyon, en 1582, chez Benoist Rigaud. Il s’intitule Recherche de la vraye anathomie des dents, nature et propriĂ©tĂ© d’icelles et est bien Ă©videmment dĂ©diĂ© au Cardinal. Cet ouvrage est considĂ©rĂ© par les spĂ©cialistes comme le premier du genre Ă©crit en France, sur les dents. Fauchard s’inspirera de ce travail pour Ă©crire son fameux Le Chirurgien-dentiste ou TraitĂ© des dents (1728). HĂ©mard reste dix annĂ©es au service du Cardinal, de 1552 Ă  1562. Avicenne, Chauliac, Eustache, Fallope, Joubert, VĂ©sale et encore Ambroise ParĂ© seront ses sources d’inspiration. Urbain HĂ©mard est nĂ© Ă  Entraygues-sur-TruyĂšre , dans l’Aveyron. Bien que de nombreux auteurs affirment qu’il est nĂ© en 1548, de gros doutes subsistent quant Ă  cette date. AprĂšs des Ă©tudes dans la cĂ©lĂšbre universitĂ© de Montpellier, premiĂšre Ă©cole de mĂ©decine sur le sol français, il s’installe Ă  Rodez. HĂ©mard y officie en tant que lieutenant du Premier chirurgien du roi. C’est en tant que tel qu’il. . .
VISITE DE NICOLAS SARKOZY EN CARLADEZCelebrities
La visite Ă©clair du PrĂ©sident a permis aux filiĂšres agricoles de pointer leurs inquiĂ©tudes. Le timing Ă©tait serrĂ©, ce jeudi 1 juillet, lors de la venue de Nicolas Sarkozy en Carladez. La visite de l'exploitation de la famille Durand, Ă  Brommat, a durĂ© au final cinq petites minutes avant la dĂ©gustation de produits du terroir pour rapidement entrer dans le vif du sujet avec les reprĂ©sentants du monde agricole, dans la grange rĂ©amĂ©nagĂ©e pour la grande circonstance. Successivement, les Jeunes agriculteurs (JA) ont Ă©voquĂ© la problĂ©matique de l'installation, la FDSEA celle de l'Ă©levage en montagne, et le prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration de la coopĂ©rative Unicor a abordĂ© le volet Ă©conomique. À l'image de Bruno Montourcy, Ă  la tĂȘte des JA « ravi mais avec un certain nombre d'interrogations », les inquiĂ©tudes ont Ă©tĂ© exposĂ©es. Pour les JA, le manque de moyens humains pour la formation et le problĂšme foncier pour les personnes qui souhaitent s'installer. Nicolas Sarkozy a rĂ©pondu par la prochaine mise en place d'une caisse de dĂ©fiscalisation partielle pour aider les jeunes Ă  garantir leurs installations. CĂŽtĂ© aides financiĂšres, le PrĂ©sident a rappelĂ© le milliard d'euros retirĂ© aux cĂ©rĂ©aliers pour les donner aux Ă©leveurs. Avec son style fait de messages directs, interpellant les intervenants par leurs prĂ©noms, Nicolas Sarkozy n'a donc pas annoncĂ© d'aides supplĂ©mentaires. « Je comprends votre inquiĂ©tude mais franchement, dans la crise actuelle, 13,5 % de hausse de subventions, ayez le sourire au moins ! » A l'Ă©coute toutefois, il a promis de regarder de prĂšs le financement de l'accompagnement Ă  la formation. Concernant le volet de l'Ă©levage, Dominique Fayel, Ă  la tĂȘte de la FDSEA, a mis en avant « la distorsion communautaire qui n'est pas loyale » demandant « un droit Ă  la concurrence au niveau europĂ©en ». Exemple Ă  l'appui sur l'export au point mort avec la Russie qui exige la vaccination pour la fiĂšvre. . .
PELERINAGE DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLEHistory
Le pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou pÚlerinage de Compostelle est un pÚlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apÎtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne). C'est un « Chemin semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d'hospitalité, d'art et de culture, qui nous parle de maniÚre éloquente des racines spirituelles du Vieux Continent ». Créé et instauré aprÚs l'invention des reliques de Jacques de Zébédée au début du ixe siÚcle, le pÚlerinage de Compostelle devient à partir du xie siÚcle un grand pÚlerinage de la Chrétienté médiévale. Mais c'est seulement aprÚs la prise de Grenade en 1492, sous le rÚgne de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pÚlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome. Récemment, l'interprétation du sanctuaire catholique subit une évolution doctrinale : le mot « tombeau » a disparu des discours des derniers papes depuis Jean-Paul II. Jean-Paul II parlant du « mémorial de saint Jacques », sans utiliser le mot « reliques » et Benoßt XVI disant simplement que la cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle « est liée à la mémoire de saint Jacques ». Les chemins de Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l'Europe. Depuis 2013, ils attirent plus de 200 000 pÚlerins chaque année, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an. Les pÚlerins viennent essentiellement à pied, et souvent de villes proches (demandant peu de jours de marche pour atteindre Santiago). Le Camino francés rassemble les 2/3 des marcheurs, mais les autres chemins « mineurs » connaissent une croissance de leur fréquentation. . .
VISITE DU PRINCE ALBERT II DE MONACO A MUR-DE-BARREZCelebrities
Le Prince de Monaco s'est rendu mercredi 14 mai 2014 en visite officielle dans le village aveyronnais de Mur-de-Barrez. Descendant de sa Peugeot noire 508 avec une heure de retard sur son programme, Albert II de Monaco fut accueilli chaleureusement par une foule consciente de vivre un moment unique. Et il le fut. Du soleil, des sourires, pas de barriĂšres pour ĂȘtre proche du peuple, des appareils photos et des tablettes portĂ©s Ă  bout de bras, la ferveur Ă©tait Ă  la hauteur de l’attente. Le dĂ©voilement de la plaque sur la tour de Monaco Certes, la princesse CharlĂšne n’est finalement pas venue - victime d’un malaise - mais l’ivresse de la rencontre avec un prince fait toujours rĂȘver. Le maire Alain CĂ©zac a prononcĂ© un discours mĂȘlant histoire et actualitĂ©. Puis s’en est suivi le dĂ©voilement de la plaque sur la Tour de Monaco, l’échange de cadeaux (deux modillons pour le prince, une statuette de François de Grimaldi pour la Ville de Mur-de-Barrez ). Le nombreux public, un millier de personnes environ, a pu ne pas quitter d’une semelle son prince, donnant libre cours aux photos, aux mains tendues et aux petits mots en remontant la Grand’rue au son du groupe folklorique "La BarrĂ©zienne" pour visiter la Maison de l’Histoire. Une heure et quart de visite Une vraie communion qui s’est poursuivie Ă  la sortie de la mairie pour signer le livre d’or, ou encore Ă  la sortie de l’église pour un dernier bain de foule. L’heure et quart de prĂ©sence du prince en Carladez aveyronnais fut largement dĂ©passĂ©e. Le prince est reparti au milieu d’un cortĂšge de onze vĂ©hicules, et Mur-de-Barrez peut dormir tranquille. UNE PREMIÈRE DEPUIS 300 ANS ! Fruit d'une longue correspondance Ă©pistolaire entre la principautĂ© monĂ©gasque et l'ancien maire de Mur-de-Barrez. . .
HISTOIRE DU DEPARTEMENT DE L'AVEYRONHistory
Avant la conquĂȘte romaine, le Rouergue (aujourd’hui le dĂ©partement de l’Aveyron) Ă©tait habitĂ© par les Rutheni, ainsi appelĂ©s de leur idole Ruth, sorte de VĂ©nus celtique dont le culte subsistait encore au Ve siĂšcle de notre Ăšre. Nation puissante, les RuthĂšnes avaient trois citĂ©s principales : Segodun, en langue celtique montagne Ă  seigle (Rodez ) ; Condatemag, ville du confluent (au quartier d’Embarri, prĂšs de Millau ), et Carentomag, ville des parents (Caranton). Sur tous ces points on a dĂ©couvert des ossements, des monnaies, des mĂ©dailles, des poteries et d’autres objets d’art et d’industrie qui semblent confirmer la position de ces trois citĂ©s gauloises. Voisins et alliĂ©s des Arvernes, les RuthĂšnes les suivirent dans leurs expĂ©ditions au delĂ  des Alpes et combattirent dans leurs rangs pour l’indĂ©pendance nationale. Betultich ou Bituit, chef des Arvernes, comptait dans son armĂ©e vingt-deux mille archers ruthĂšnes, lorsque, joint aux Allobroges, il marcha contre le consul Quintus Fabius Maximus et lui livra bataille au confluent du RhĂŽne et de l’IsĂšre, l’an 121 avant notre Ăšre. On sait que l’armĂ©e confĂ©dĂ©rĂ©e fut vaincue et qu’une partie du pays des RuthĂšnes se trouva comprise, sous le nom de RuthĂšnes provinciaux, dans la Provincia romana, qui s’étendit jusqu’au Tarn. On appela RuthĂšnes indĂ©pendants ceux qui habitaient sur la rive gauche de cette riviĂšre ; mais ces derniers ne tardĂšrent pas Ă  subir le sort de leurs frĂšres. Ayant pris part Ă  l’hĂ©roĂŻque rĂ©volte de VercingĂ©torix contre CĂ©sar, ils furent vaincus et soumis. DĂšs lors, comme le reste de la Gaule, tout le pays des RuthĂšnes rentra sous la domination romaine. Dans la division des Gaules par Auguste, il fut compris dans l’Aquitaine, et dans l’Aquitaine premiĂšre sous Valentinien. Rome y Ă©tablit des colonies, y bĂątit des temples, des cirques, des aqueducs ; des voies publiques sillonnĂšrent le pays dans tous les sens. Au. . .
AFFAIRE FUALDES : UN PROCES QUI RETENTIT DANS TOUTE L'EUROPE DU DEBUT XIXeHistory
Antoine Bernardin FualdĂšs (1761-1817). Accusateur public, juge du tribunal criminel de l'Aveyron, procureur impĂ©rial en 1811. Antoine Bernardin FualdĂšs est nĂ© Ă  Mur-de-Barrez en Aveyron dans le Rouergue vers 1761. Issu d'une famille de robe, il vient tout juste de terminer ses Ă©tudes quand Ă©clate la rĂ©volution. Jacobin modĂ©rĂ©, il connaĂźtra sa premiĂšre heure de gloire dĂ©fendant le gĂ©nĂ©ral Custine dont il parviendra Ă  prouver l'innocence, mais non Ă  Ă©viter l'exĂ©cution. Il participera Ă©galement Ă  la dĂ©fense de Charlotte Corday ( arriĂšre-arriĂšre petite fille de Pierre Corneille; accusĂ©e et exĂ©cutĂ©e pour l'assassinat de Marat ). NommĂ© dans la magistrature aprĂšs le 18 Brumaire, il revient en 1811 Ă  Rodez oĂč il exerce les fonctions de procureur impĂ©rial. Bonapartiste affirmĂ©, il connaĂźt la disgrĂące avec l'avĂšnement de Louis XVIII, un Ă©phĂ©mĂšre retour en poste avec les Cent-Jours avant de prendre sa retraite sous la Restauration. Le 19 mars 1817, il est sauvagement assassinĂ© dans des conditions mystĂ©rieuses et son corps est retrouvĂ© flottant dans l'Aveyron. Cet assassinat serait l'Ɠuvre des Chevaliers de la Foi. Parmi les thĂšses soulevĂ©es, celle de la vengeance politique semble la plus probable : les royalistes se seraient vengĂ©s du procureur FualdĂšs qui avait eu une part importante dans l'Ă©chec du complot de Rodez en 1814. L'enquĂȘte et le procĂšs qui suivront donneront lieu Ă  la cĂ©lĂšbre Affaire FualdĂšs, qui eut un Ă©norme retentissement Ă  travers toute la France et l'Europe en raison des circonstances sordides de l'assassinat, de l'obscuritĂ© de l'affaire liĂ©e aux conditions politiques troublĂ©es des dĂ©buts de la Restauration et du dĂ©but de l'essor de la presse nationale. L'affaire FualdĂšs frappa si fort ses contemporains, que l'on trouve de nombreuses mentions d'elle dans les ouvrages des plus grands auteurs des XIXe et XXe siĂšcles : HonorĂ© de Balzac : La Muse du dĂ©partement,. . .
RODEZ: UNE CITE DEUX FOIS MILLENAIREHistory
HISTOIRE Rodez est une ville deux fois millĂ©naire : son existence remonterait au Ve siĂšcle av. J.-C., lorsqu'une peuplade celtique d'Europe centrale, les RuthĂšnes, s’arrĂȘta au sud de l'Auvergne pour fonder l'un de ces oppidums caractĂ©ristiques de la civilisation gauloise. Sous l'occupation romaine, l'oppidum prend le nom de Segodunum (« La colline de seigle ») en raison de son Ă©dification au sommet d'un piton. Le fait ruthĂšne demeurait une rĂ©alitĂ© si incontournable qu'au Bas-Empire la ville fut baptisĂ©e la Civitas Rutenorum ou ville des RuthĂšnes, puis Ruteni et finalement Rodez. Alors que le christianisme se rĂ©pandait dans la foulĂ©e de l'action Ă©vangĂ©lisatrice de Saint Amans, la ville n'Ă©chappa pas aux troubles des temps barbares qui suivirent la chute de l'Empire romain. UN RICHE PASSE Rodez a Ă©tĂ© successivement occupĂ©e par les Wisigoths, les Francs, les armĂ©es des ducs d'Aquitaine et des comtes de Toulouse, ainsi que par les Maures, qui l'investirent en 725 et mirent Ă  bas l'Ă©glise antique. Plus tard, ce seront les Anglais qui l'investiront lors de la guerre de Cent Ans. Mais l'histoire de la ville resta marquĂ©e durant longtemps par une intense rivalitĂ© entre les comtes de a87>Rodez , maĂźtres du Bourg, et les Ă©vĂȘques de Rodez , maĂźtres de la CitĂ©. Une muraille dĂ©limitait les deux secteurs, ce qui en fait un exemple prĂ©coce de ville divisĂ©e par un mur ! Chaque communautĂ© avait un hĂŽtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la cĂ©lĂšbre dynastie des comtes d'Armagnac et de Rodez , finirent par acquĂ©rir des privilĂšges rĂ©galiens : battre monnaie Ă  la tour Martelenque et porter la couronne comtale. Cela amena inĂ©vitablement l'affrontement avec le roi de France en 1443. Le Dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le Comte Jean IV. Plus tard son fils aura une. . .
 
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