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LE CHATEAU D'ESPLAS A REBOURGUIL


Esplas est situé au sommet d'une colline dans le rougier de Camarès. Un donjon de plus de 20 mètres de haut domine un ensemble architectural formé de quatre corps de logis fermés par des tours à chaque angle. La période de construction s'étale du XIIIème au XVIIIème siècle. L'intérieur est un témoignage de 5 siècles d'histoire : meurtrières et postes de garde du donjon, citerne creusée dans le roc, cheminées monumentales du XVème siècle, architecture classique de l'aile sud. La visite comprend le donjon qui permet depuis son sommet d'admirer un magnifique panorama sur la campagne environnante ainsi que les salons du XVIIème et XVIIIème siècle, décorés et meublés.

Le château surplombe le hameau d'Esplas, bâti tout autour, et qui se situe à 5km à l'ouest de Rebourguil. Le donjon serait du XI ou XIIième siècle, trois des corps de logis du XIIIième et le quatrième à la Renaissance. Les anglais tentèrent vainement son siège vers 1375. Les propriétaires successifs identifiés ont été la famille de Camarès, de Malemort, de Martrin durant plusieurs siècles, de Gaujal de Montalègre, de Cambiaire puis d'Alexandry en 1952 qui en sont toujours propriétaires à ce jour.

Esplas subit les assauts des anglais pendant la guerre de Cent Ans. Bernard de Martrin qui avait acquis la seigneurie en 1349 perdit un fils lors d'une attaque anglaise. Les quatre corps de logis cantonnés de tours ont conservé les marques du rôle défensif du château lors des périodes troublées que furent la guerre de Cent Ans et les guerres de religion: Archères cruciformes datées du 14ème siècle, bouches à feu.

Passées ces périodes troublées, des ouvertures furent percées dans les facades, et Jeanne de Martrin, héritière de son frère François, fit ouvrir en 1713, dans la facade sud, l'actuelle entrée du château qui débouche dans la cour intérieure. Une importante campagne de restauration menée depuis l'an 2000 permet au visiteur d'accéder au donjon et de comprendre comment s'organisait l'auto-défense, seul moyen de survie tant pour le seigneur que pour les habitants qui pouvaient s'y réfugier.

La salle médiévale, lieu de toute vie sociale, a conservé sa cheminée monumentale avec tourne-broche, pot à cendre, four à pain ainsi que sa pierre à eau et son potager. Les salons, aménagés aux 16ème et 17ème siècles, ont été récemment restaurés et meublés, ce qui permet au visiteur d'imaginer la vie quotidienne d'un château passé de la défense à la résidence.

Le château d'Esplas, forteresse féodale, est bâti avec les pierres rouges caractéristiques du pays. C'est un ensemble de trois tours et un donjon carré reliés par des corps de logis, formant une cour intérieure. Esplas fut détaché de la seigneurie de Camarés en 1261, lorsque Guillaume du Pont maria sa fille Jeanne à Béranger de Malemort. Il la dota alors des fiefs d'Esplas, de la Lauzières et de St Martin. Ces fiefs constituèrent la seigneurie d'Espas dont les seigneurs possédaient les droits de haute, moyenne et basse justice.


La seigneurie d'Esplas a appartenu successivement à :

- de 1261 à 1349 aux Brenguiers de Malemort.
- de 1349 à 1712 à la famille de Martrin.
- de 1712 à 1759 à Boziat et à Gaujal de Montalègre.
- de 1759 à 1952 à la famille de Cambiaire.

En 1952, le château est entré dans la famille d'Alexandry par le mariage de Henriette de Cambiaire avec le baron Osmen d'Alexandry. En 1376, pendant la guerre de cent ans, Bertrand de Martrin dut défendre le château contre les Anglais. Il perdit plusieurs de ses enfants durant le siège. Le 18 octobre 1376, le Sénéchal du Rouergue ordonna aux habitants d'Esplas de garder le château jour et nuit. En 1793, les 3 tours rondes d'Esplas furent abaissées de quelques mètres, mais le donjon resta intact.

Le donjon quadrangulaire de plus de 20 mètres de haut domine l'ensemble du château et l'épaisseur des murs atteint 1,70 mètre. D'imposantes pierres de taille forment les chaînages d'angles. On pénètre dans le donjon au premier niveau. Une trappe aménagée dans le plancher permettait d'accéder au rez- de-chaussée, véritable cellier destiné à conserver les aliments. Au deuxième niveau, une cheminée est aménagée dans l'épaisseur du mur et une niche flanquée de bancs permettait au factionnaire de faire le guet.

Les archères cruciformes, datées de la deuxième moitié de XIV° siècle, présentent un croisillon central pour le tir oblique ou latéral et un étrier supérieur pour le tir parabolique On pénètre dans la cour intérieure après avoir franchi trois voûtes romanes de grés rouge en plein cintre. Au rez-de-chaussée, la salle médiévale, lieu de toute la vie sociale a été conservée avec sa large cheminée monumentale et ses accessoires d'origine.

En 1952, une première campagne de restauration fût menée par Osmen d'Alexandry. Elle visait à faire revivre les matériaux d'origine, tels que les plafonds à la française et les encadrements de pierre. En 2000, les actuels propriétaires ont entrepris de nouvelles restaurations pour conforter les structures de l'édifice. Les éléments architecturaux propres à chaque époque seront également mis en valeur. Ainsi les fenêtres à meneaux du XV° siècle et les toitures en lauzes retrouveront leur état d'origine.


La seigneurie d'Esplas

Origine du fief

A l'origine la Seigneurie d'Esplas fût détachée de la seigneurie du Pont de Camarès lorsqu’en 1261, Guillaume du Pont marie sa fille Jeanne à Bernard de Béranger de Malemort et la data des fiefs d'Esplas, de la Lauzière et de St Martin. Cette seigneurie comprenait deux villages, douze hameaux et trois clochers soit une superficie d'environ 1 800 ha. Guillaume du Pont était un descendant d'Arnaud du Pont un des co-fondateurs de l'abbaye de Sylvanès avec Pons de Leyras. La terre détachée peut être considérée comme baronniale puisqu'à l'époque de St Louis la partie démembrée conserve le titre de la terre mère.

La famille de Martrin

En 1349, Bernard de Martrin achète à Brenguier de Malemort et à son fils Arnaud le château d'Esplas et la seigneurie du lieu avec le titre de baronnie (parchemin signé du pape Clément). Auparavant la famille Martrin avait cédé son château de Martrin aux chevaliers de Malte. Ainsi on retrouve Héliot, le frère de Bernard de Martrin, précepteur (commandeur) de l'ordre hospitalier de St Jean de Jérusalem.

Cette acquisition de 1349 se situe dans un contexte historique dramatique, la grande épidémie de peste noire déferle sur la France depuis un an et la France est un véritable charnier. La guerre de 100 ans commencée en 1337 voit la France essuyer ses premières défaites à la bataille de l'écluse (1340) et à Crécy (1346).

En 1371, quelques années après le traité de Brétigny (1360) qui laisse les deux tiers de la France y compris le Rouergue aux anglais, le château d'Esplas est attaqué par les anglais, Bernard de Martrin résiste à l’assaut mais perd plusieurs de ses fils lors de l'attaque. Brenguier de Martrin, fils de Bernard de Martrin eut 11 enfants dont Olivier qui succéda à son père pour la baronnie et la seigneurie d’Esplas, et Arnaud auteur de la branche qui existe toujours sous le nom de Martrin-Donos.

Jean de Martrin 1er du nom. Fils d'Olivier. Il fût un brillant officier et fût pourvu de l’office de capitaine châtelain du château de Roquecézières le 25 mai 1485 par lettre patente du roi Charles VIII. François, 2ème du nom, arrière petit-fils de Marquès et fils d'Isabeau de Nozier dont on nous dit qu’elle était une très belle femme d’après son portrait qui est encore en 1870 au château d'Esplas. Isabeau mourut à Vabres en 1711 après avoir désigner son fils François comme héritier universel.

François fût tué à 22ans à la bataille de Denain le 24 juillet 1712. Sa soeur Jeanne hérita de la terre et du château d’Esplas, et le titre de baron d'Esplas passa aux descendants de son oncle Charles qui avait fixé sa résidence en albigeois. Ainsi finit la branche masculine des seigneurs d'Esplas.

Jeanne de Martrin épousa Jean-Baptiste de Boziat de Mantelet. Nous retrouvons actuellement le blason d'alliance de ces deux familles à l'entrée du château d’Esplas. Leur fille unique, Marie-Jeanne, épousa Jean-Marc-Alexandre de Gaujal de Montalègre. Marie-Jeanne de Boziat eut une fin tragique. Habitant St Sernin sur Rance, elle fut surprise en flagrant délit d’adultère par son mari et assassinée avec son amant par celui-ci. Lequel condamné à mort par contumace, se sauva en Espagne où il prit du service dans l'armée espagnole et finit Gouverneur de Barcelone.

Leur fille unique Anne, épousa Jean-Pierre de Cambiaire du Fraysse et apporta le château d’Esplas à son mari. Henriette fille unique de Joseph de Cambiaire épouse Osman d'Alexandrie. Leur fils unique, Gérard, vendra le château d'Esplas à la mort de sa mère en 1980.


L'histoire du château d'Esplas

Origine

Esplas est situé au sommet d’une colline dans le Rougier de Camarès. A l’origine Esplas faisait partie de la seigneurie de Camarès qui existait depuis le IX siècle. Elle appartenait à la famille du Pont dont le plus célèbre représentant était Arnaud du Pont un très riche et puissant seigneur qui en 1153, à la fin de sa vie, se retira au monastère de Silvanès qui venait d’être fondé en 1132 par Pons de Lérac avec qui il partage le mérite et la gloire d’être le fondateur de l’abbaye de Silvanès.

Esplas fut détachée de la seigneurie de Camarès en 1261 lorsque Guillaume du Pont accorda en mariage sa fille Jeanne à Béranger de Malemort et la dota des fiefs d’Esplas, de la Lauzière et de St Martin. Ces fiefs détachés constituèrent la seigneurie d’Esplas avec les droits de haute, moyenne et basse justice. En effet, St Louis pour affaiblir la haute féodalité avait institué que les parties démembrées conserveraient le titre de la terre mère et ainsi Esplas devint une baronnie comme la baronnie du Pont de Camarès.

En 1349 Bernard de Martrin fit l’acquisition de la seigneurie d’Esplas auprès de Brenguier de Malemort et de son fils Arnaud. Esplas restera dans la famille de Martrin pendant cinq siècles.

La Guerre de cent ans

Edouard III est le petit-fils par sa mère de Philippe IV le bel, alors que Philippe de Valois est le fils du frère de Philippe IV le bel. La noblesse française exprimant un nationalisme naissant choisit Philippe VI. Ce n’empêcha pas, Edouard III de continuer à faire valoir ses droits au trône de France.

En 1337 Philippe VI confisque le duché d’Aquitaine après des actes de rébellion commis par Edouard III. Dans les premières années du conflit Edouard III joue des coalitions avec la Norvège, l’Espagne et la Flandre, l’Angleterre fournissant la laine à cette dernière. En 1340 Edouard III remporte une victoire sur la flotte française à l’écluse et en 1341 c’est la succession du duc de Bretagne qui offre un champ de bataille aux protagonistes. En 1346 c’est la défaite de Crécy; les anglais ayant obtenus la victoire grâce à l’expérience de leurs archers acquise dans les sévères luttes contre les gallois et les écossais. Puis ce fut le siège de Calais où la ville tint presque un an avant de se rendre

Dans la 2ème moitie de 1347, des navires italiens apportent des steppes d’Asie centrale la peste bubonique et la peste noire fait son entrée en France par Marseille et Avignon. La peste noire associe les deux formes de la maladie, peste bubonique et peste pulmonaire. Cette deuxième forme est contagieuse d’homme à hommes et les chances de survie sont encore plus faibles que dans la forme bubonique Les contemporains décrivent le spectacle macabre des charrettes qui déversent sans trêve leur chargement macabre sur des charniers débordant de cadavres. La catastrophe est inouïe. Les estimations de la mortalité ne sont pas aisées. La population d’Albi a diminuée de moitie, mais d’une localité à l’autre les taux sont extrêmement variables. On estime ce taux entre un tiers et un huitième de la population.

Toutes les activités s’arrêtent y compris la guerre. A Bordeaux en 1336, le port avait exporté 16 557 tonneaux de vin, en 1348 on en exporte 6 000. Dès que l’épidémie est enrayée, les échanges reprennent, la pénurie de main d’oeuvre fait augmenter les prix. Le surpeuplement ne menace plus la France, mais d’autres épisodes de peste frapperont comme en 1361. La peste restera endémique pendant un siècle et la France est rentrée dans une période de dépression démographique.

La défaite

En 1350 Jean II le bon succède à Philippe VI et les hostilités reprennent en1351 au gré de campagnes sporadiques. Mais c’est surtout une guerre de raids faite de pillage et de rapines telle la chevauchée du Prince Noir (fils aîné du roi Edouard III) en Languedoc en 1355. Du coté anglais elle sera qualifiée de « fructueuse chevauchée »
Le Prince Noir entreprend une nouvelle chevauchée vers le nord qui aboutira au désastre de Poitiers où l’archerie anglaise décimera la fine fleur de la chevalerie française. Jean le bon est fait prisonnier et conduit à Londres en avril 1357. Les campagnes sont en proie aux bandes de routiers libérés par la trêve conclue avec l’Angleterre en 1357.
En 1359, Jean le bon en captivité, signe un traité cédant aux anglais la moitié de la France. La rançon était fixée à 4 millions d’écu d’or. En 1360 le traité de Brétigny donne à l’Angleterre un sud-ouest très étendu en toute souveraineté, et Edouard III renonce à la couronne française. Cependant les traités ne seront jamais échangés. Les territoires cédés étaient dans le Sud-Ouest la Guyenne, le Poitou, la Saintonge, l’Agenais, le Périgord, le Limousin, le Quercy, le Rouergue ainsi que dans le Nord Calais et son territoire.

Le traité ne libère pas la France des gens d’armes car les armées des deux souverains sont en grande partie composées de mercenaires pour qui la guerre est leur gagne pain. Ces bandes de brigands où le rustre côtoie le bâtard de grande maison et le pauvre gentilhomme sont des professionnels de la guerre et ne s’embarrassent pas des règles de chevaleries. Comme ils ne reçoivent plus de solde, ils opèrent pour leur compte. Pillages, meurtres, viols, incendies, destruction des récoltes sont autant de moyens d’intimidations pour extorquer une rançon aux villages, aux bourgs, aux abbayes.

Au lendemain du traité de Brétigny, plusieurs de ces bandes composées de capitaines de toutes nations, anglais, gascons, espagnols, navarrais, allemands, écossais, se rassemblent sur le plateau bourguignon pour former la « Grande Compagnie » et pille la région au sud de Lyon sans que les troupes du roi aient réussies à les arrêter. Elle se disperse ensuite, et les bandes vont déferler vers Avignon et vers le centre. Comme la peste le fléau des routiers devient endémique. En 1361, ces bandes sont signalées à St Afrique, à Vabres. Ils s’emparent de Rebourguil, de Mélac, d’Espalion d’où on ne parvient à les chasser qu’avec de l’argent.

La domination anglaise

En 1362, une assemblée réunie à Villefranche décida que « puisque l’on ne pouvait pas faire autrement » le Rouergue passerait sous la domination de l’Angleterre, non pas droit de conquête, mais en vertu du traité de Brétigny. Dans un premier temps, le passage sous domination anglaise ne changea que peu de choses, les anglais ne changèrent rien à l’administration, ni à la justice, n’imposèrent aucun subside et confirmèrent les libertés.

En 1362, les routiers de Jean Aymeric s’emparèrent de Bournac et de Combret. Ils pillèrent le Camarès. Ils partirent lorsqu’ils apprirent que le roi d’Angleterre avait donné l’Aquitaine à son fils aîné le Prince de Galles. Il était appelé ordinairement le Prince Noir car se croyant assez remarquable par sa bonne mine, il méprisait les ornements et portait toujours une cotte d’armure brune et une aigrette noire à son casque. Le prince avait reçu l’Aquitaine pour qu’elle soit sous le contrôle d’un maître puissant, mais aussi pour l’éloigner d’une vie de plaisir et de prodigalité. Il arriva en France en Février 1363 et s’installa à Bordeaux. Les prélats, les nobles et les communes du Rouergue prêtent serment de fidélité au Prince.

En 1364, le Camarès fut ravagé par les routiers jusqu’aux portes de St Affrique. Cette même année, Jean II le bon meurt en captivité à Londres et son fils Charles V lui succède. Charles V le sage est un homme chétif qui a un sens aigu de la majesté royale. Pour ce roi, gouverner c’est penser. Il subordonne l’exercice de l’autorité à l’intérêt de la communauté publique. On le dit « sage et retors ». Il organise une levée de l’impôt régulière, les fouages (contribution directe en fonction du nombre de feux), des aides (droits sur les ventes et les boissons), et la gabelle qui avait déjà été instituée par Philippe VI. (nous avons les impôts directs, la TVA, les impôts indirects). Ces subsides permettent de payer régulièrement une armée réorganisée. En 1366, des routiers ravagèrent à nouveau le pays, et le capitaine Nicola pilla le Camarès. Des détachements de Du Guesclin allant en Espagne ravagèrent à nouveau le pays. Partout on faisait le guet jour et nuit.

En 1367, débute la guerre d’Espagne où sont en présence Pierre le cruel soutenu par les troupes du Prince Noir et Henri de Trastamare soutenu par les troupes de Du Guesclin. Après une première à Najera en 1367 où Du Guesclin fut fait prisonnier, en Mars 1369 Henri fut vainqueur à Montiel. Lors d’une entrevue, il tua de ses propres mains son demi-frère Pierre. L’intervention anglaise était subordonnée au remboursement des frais de guerre ce qui ne fut jamais fait.

En 1368, le prince noir fortement endetté auprès d’une partie de sa noblesse et de plusieurs capitaines de routiers leva des fouages (taxes), et plusieurs seigneurs gascons dont Jean d’Armagnac en contestent la légitimité en raison d’anciens privilèges accordés à son comté. Après avoir été débouté par Edouard III, ils portèrent l’affaire devant Charles V.

Reconquête du Rouergue

L’hiver 1368, la guerre reprend, Edouard III reprend le titre de roi de France et Charles V confisque l’Aquitaine. Après les premiers succès français obtenus par Jean d’Armagnac, près de 900 places, villes ou châteaux se déclarent pour la france. La Roquevalsergue, place forte qui commande l’est du Rouergue est prise en 1369. Cette place fut démolie par Louis XIII en 1626. La même année, le comte de Vendôme et de Castres prend Roquecézière, puis mène ses troupes dans le Camarès. Apprenant que le comte de Vendôme est dans le Camarès, le sénéchal du Rouergue, Thomas Wetenhale sortit de Millau et lui livra bataille dans la plaine de Montlaur. Il fut mortellement blessé et mourut dans la maison du seigneur de Montlaur. Le comte de Vendôme fut récompensé de son dévouement et Charles V lui donna Roquecézière et St Affrique.

La ville de Millau restait fidèle aux anglais peut-être en raison du respect des engagements sacrés pris avec le roi d’Angleterre, mais aussi peut-être en raison des nombreuses marques d’intérêts que lui avait témoigné la cour d’Aquitaine. Le clergé est partagé, l’évêque de Rodez avait secrètement embrassé le parti français, alors que l’évêque de Vabres était partisan de l’Angleterre avec une garnison anglaise installée à St-Izaire, demeure du prélat.

En 1371, le Prince Noir malade, repartit en Angleterre où il mourut en1376 quelques mois avant son père. Malgré la défense anglaise, les places tomberont les unes après les autres. La stratégie française avait changée en n’engageant plus de bataille rangée sauf en position de force à cinq contre deux et faire le vide devant l’ennemi en prenant appui sur des forteresses entretenues. Alors les chevauchées anglaises ne déboucheront que sur des résultats militaires inexistants. En 1390 le sénéchal du Rouergue convoque les états à Villefranche pour répartir l’impôt pour le rachat des dernières places fortes tenues par les anglais ou leurs routiers.


Rendez-vous sur le site du Château d'Esplas : www.chateau-esplas.fr

Château d'Esplas à Rebourguil  Aveyron
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