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L'ABBAYE DE BONNEVAL ET SA CHOCOLATERIE


Les chocolats de Bonneval sont fabriqués avec beaucoup de soin par les moniales dans les ateliers de l'abbaye. Il s'agit d'une fabrication de type artisanal dont la tradition se poursuit à Bonneval depuis 1878. Au fil des ans, les recettes se sont améliorées et les machines se sont perfectionnées. Aujourd'hui une partie de la production est automatisée.
Aucune graisse végétale autre que le pur beurre de cacao n'est ajoutée dans la composition des produits.

Présentation de l'Abbaye de Bonneval

La "Bonne Vallée"

Bona Val (en occitan) est une vallée sauvage du Nord-Aveyron, entre Espalion et Laguiole, où se trouve depuis près de neuf siècles une abbaye cistercienne.

Fondée en 1147, l'Abbaye a d'abord été occupée par des moines cisterciens jusqu'à la Révolution (1791). Puis en 1875 des religieuses cisterciennes trappistines ont rétabli la vie contemplative dans ce lieu propice à la prière. La communauté compte aujourd'hui 30 soeurs de 28 à 96 ans. Nous vivons de notre travail, notamment grâce à la fabrication d'un chocolat connu et apprécié dans la région.

Moniales cisterciennes

Les cisterciens sont des moines ou moniales catholiques (Moniale est le féminin de moine). Ils s'efforcent de se consacrer à la recherche de Dieu. Pour cela, ils s'appuient sur la règle de Saint Benoît (écrite au VIe siècle) qui a guidé des générations de moines, et sur la spiritualité cistercienne: ce nom vient de Cîteaux, monastère fondé en 1098 par un groupe de moines bénédictins, parmi lesquels saint Robert, saint Albéric et saint Etienne Harding. Cîteaux a ensuite donné naissance à l'ordre monastique cistercien, dont une des figures les plus connues fut saint Bernard de Clairvaux (v.1090-1153).

L'Abbaye Notre-Dame de Bonneval est un monastère de l'Ordre Cistercien de la Stricte Observance, dont les membres sont parfois appelés "Trappistes", qui compte 170 monastères dans le monde, et France 16 monastères de moines et 13 de moniales.

Histoire de L'Abbaye de Bonneval

L'abbaye de Bonneval, de sa fondation (1147) à la Révolution

Aujourd'hui, celui qui arrive d'Espalion découvre au fond de la vallée deux pavillons reliés par le portail d'entrée où, dans sa niche encadrée de colonnettes, sourit une Vierge à l'enfant du XIIe siècle. Les tours rondes et carrées avec ou sans mâchicoulis, l'ensemble des bâtiments de style composite surprennent d'emblée. Ces fortifications de diverses époques sont les témoins d'une histoire mouvementée: guerre de Cent Ans et guerres de religion, pillages et incendies n'épargnèrent pas le monastère, malgré tout occupé par une communauté suffisamment nombreuse jusqu'à la Révolution.

L'origine de l'abbaye

De Cîteaux...
Plus de solitude et de séparation du monde, plus d'austérité dans la nourriture et le vêtement, remise en honneur du travail des mains: telles furent les aspirations de certains réformateurs cherchant à compléter la règle de saint Benoît et qui vont devenir les premiers cisterciens au Xle siècle. De toutes les fondations monastiques de cette époque, aucune ne connut une gloire comparable à celle du "Nouveau Monastère" établi dans la forêt de Cîteaux (1098).

...A Bonneval
Appartenant à la filiation directe de Cîteaux (par Bonnevaux et Mazan), l'abbaye de Bonneval en Rouergue voit le jour en 1147.

De Bonalde, son nom primitif, à Bonnavalle, l'abbaye doit l'initiative de sa fondation à Guillaume, de la famille des Calmont d'Olt, évêque de Cahors (1113 1143/1145). Sept moines venus de Mazan en Vivarais avec leur prieur Adhémar s'installèrent à Pussac, non loin de la route qui descend vers Espalion. Puis, quelque temps après, sans doute pour trouver plus de solitude, l'eau en abondance et la proximité de la rivière, ils vinrent se fixer dans la vallée à deux kilomètres au lieu dit Bonalde. Une vallée sauvage aux pentes abruptes, laissant voir de grosses roches à nu au milieu de hêtres, de chênes, de frênes... Un site cistercien typique: car "Benoît aimait les collines, Bernard les vallées" selon un adage médiéval.

Une histoire mouvementée...

Le monastère connut son apogée aux XIIe et XIIIe siècles, tant par rapport au nombre de moines qu'à l'extension des biens et possessions souvent regroupées autour de "granges", généralement fortifiées elles aussi (Parmi elles: Galinières - énorme ensemble fortifié au moment de la Guerre de Cent Ans - , La Roquette, La Vayssière, Masse - et sa tour-donjon de 25m de haut à échauguettes -, Séveyrac, Biac...). Dans ces granges, quelques frères habitaient pour faire valoir le domaine.

Bonneval sera noviciat régional de l'Ordre de 1627 à la Révolution (dans un premier temps avec Grandselve), ce qui témoigne aussi du rayonnement de l'Abbaye. Mais la vie monastique connaîtra assez vite un certain déclin.
Dès la fondation, les moines acceptent de percevoir l'impôt ecclésiastique (la dîme) puis d'autres taxes, alors que la réforme cistercienne avait justement pour but, entre autres, que les moines vivent seulement du travail de leurs mains. L'abbaye deviendra très riche au milieu d'une population pauvre ("miséreuse", selon les curés des paroisses autour de Bonneval, interrogés par l'évêque de Rodez à la veille de la Révolution)... A cette cause interne s'ajoutent aussi d'autres facteurs, externes ceux-ci: ce sont les guerres et surtout la "Commende".

En 1360, le Rouergue est donné aux Anglais (Guerre de Cent Ans). L'abbaye et ses alentours sont ravagés. Par la suite, tous les conflits (guerres de religion, soulèvements lors du rattachement du comté de Rodez au Royaume de France...) seront prétextes pour des bandes armées de se ravitailler en pillant ce riche monastère. Bien sûr, ces périodes troublées où la communauté doit fuir ne favorisent ni le recrutement, ni la vie monastique: bientôt, abbé et moines se partagent les revenus (1393) ce qui n'est évidemment pas non plus prévu par la Règle de S. Benoît.

Mais c'est surtout la Commende qui détériorera la vie communautaire. Il s'agissait d'un accord entre le pape et le roi de France (1516) prévoyant notamment que les abbés ne seraient plus élus par les communautés mais directement nommés par le roi. Ces "abbés commendataires" seraient généralement des protégés du roi n'ayant rien à voir avec la vie monastique, et ils seraient autorisés à s'arroger une partie importante du revenu des abbayes... et à limiter le nombre de novices. A part une brève période de retour à la normale au XVIIe siècle, Bonneval sera "sous commende" jusqu'à la Révolution.

La Révolution

Pendant la Grande Peur de 1789, le prieur et une cinquantaine de paysans se réfugient au donjon de Masse. Les moines cessent de percevoir dîmes et rentes, ce qui tarit leurs revenus; et ils cessent leurs aumônes ce qui provoque des émeutes. Puis les 13 moines restants sont priés de quitter l'abbaye (1791). Ceux qui accepteront de signer la Constitution civile du Clergé ne seront pas inquiétés. Il semble qu'un seul d'entre eux ait refusé et ait été déporté. L'abbaye est découpée en lots et vendue. Elle servira de carrière de pierres, comme beaucoup d'édifices religieux pendant et après la Révolution.

La renaissance de l'abbaye

Ce n'est qu'après un long temps de silence, qu'au milieu du XIXe siècle, une campagne menée par l'abbé Bousquet, curé de Buzeins et premier historien de Bonneval, essaya de relever les ruines en les proposant à des communautés masculines qui n'acceptèrent pas ce site sauvage et impropre à l'agriculture. Il fut repris, vingt ans plus tard en 1875, par l'évêque de Rodez, Mgr Bourret, en lien avec le Père Abbé d'Aiguebelle. Les moniales cisterciennes de Maubec, dans la Drôme, cherchant un lieu de fondation, envoyèrent une petite colonie de soeurs, qui au prix de gros efforts, allait faire revivre Bonneval dès le mois de septembre 1875.

Acces à l'Abbaye de Bonneval

A Espalion, prendre la D 921 en direction de Laguiole (Si on vient de Rodez, il faut traverser tout le bourg, passer le pont). 4 km après Espalion, l'embranchement vers l'abbaye se trouve sur la droite, il est indiqué. Compter alors 3,5 km sur la D 661 jusqu'à l'abbaye.

Contact
Abbaye de Bonneval, F-12500 Le Cayrol
Tel: +33.(0)5 65 44 01 22   Fax: +33.(0)5 65 44 77 69

Plus d'infos sur le site de l'Abbaye : www.abbaye-bonneval.com
Les pavillons d'entrée datent probablement du XVIIIe siècle, comme l'hôtellerie attenante
Les pavillons d'entrée datent probablement du XVIIIe siècle, comme l'hôtellerie attenante
La vallée de Bonneval, un site cistercien typique entre Espalion et Laguiole
La vallée de Bonneval, un site cistercien typique entre Espalion et Laguiole
Les remparts et le donjon de l'abbaye de Bonneval
Les remparts et le donjon de l'abbaye de Bonneval
Rénovée en 2002, l'église abbatiale a retrouvé la couleur de la pierre
Rénovée en 2002, l'église abbatiale a retrouvé la couleur de la pierre
Au-dessus de l'arche, une Vierge à l'Enfant romane (XIIe siècle) classée par les Monuments Historiques
Au-dessus de l'arche, une Vierge à l'Enfant romane (XIIe siècle) classée par les Monuments Historiques
Plan et visite de L'Abbaye de Bonneval. Les chocolats de Bonneval sont fabriqués avec beaucoup de soin par les moniales dans les ateliers de l'abbaye. Il s'agit d'une fabrication de type artisanal dont la tradition se poursuit à Bonneval depuis 1878
Plan et visite de L'Abbaye de Bonneval. Les chocolats de Bonneval sont fabriqués avec beaucoup de soin par les moniales dans les ateliers de l'abbaye. Il s'agit d'une fabrication de type artisanal dont la tradition se poursuit à Bonneval depuis 1878
 
 
 
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