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Actualités en Aveyron
DECAZEVILLE : ANCIENNE INDUSTRIE EN BASSIN HOUILLER
Beaux villages
Pôle industriel dans un département vert, Decazeville est un passage obligé pour tous les passionnés de tourisme industriel. Ville récente d'environ 170 ans, elle a été créée par le Duc Decazes (1788-1860) pour exploiter la houille et mettre en place l'industrie sidérurgique. C'est l'une des premières villes bâties autour et à cause de l'industrie. A l'origine, des marécages se trouvaient sur ces terres. Decazeville connaît de grands jours et est en pleine expansion jusqu'en 1855, date à laquelle le traité de libre échange signé avec l'Angleterre provoque une très longue crise métallurgique nationale. Il faut attendre 1914 pour voir une nette reprise, mais la métallurgie décline peu à peu, après la guerre. Les mines souterraines ont été abandonnées en 1966. La concentration des efforts s'est donc effectuée sur la mine à ciel ouvert, "la découverte" qui est devenue la plus grande exploitation de ce type en France (3,7 km de long, 2,5 km de large, 250 m de profondeur). Aujourd'hui, l'activité est définitivement arrêtée depuis 2001, mais la ville reste très empreinte de son passé minier. Le site de la "Découverte" est en cours de réhabilitation. A voir : - La Découverte : ancienne mine de charbon à ciel ouvert - Musée de Géologie Pierre Vetter - Eglise Notre Dame du XIXe - Chemin de Croix de Gustave Moreau (monument historique) - Monument aux morts d'André Galtier - Mausolée Cabrol
VILLENEUVE D'AVEYRON, LA PURE SIMPLICITE D'UNE BASTIDE MEDIEVALE
Beaux villages
Villeneuve - avec Najac , Villefranche-de-Rouergue , Sauveterre-de-Rouergue , et La Bastide-l'Évêque - est l'une des cinq bastides (des « villes neuves » médiévales caractérisées par un plan d’urbanisme novateur) du département, toutes situées à l'ouest, près du département voisin du Lot. Ces bastides furent construites aux XIIIe et XIVe siècles pour faire face à la forte croissance démographique dans la région du Sud-Ouest à cette époque (on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373). Histoire Villeneuve, en occitan : Vilanòva. Villeneuve doit sa naissance au pèlerinage sur les Lieux Saints, à Jérusalem, que fit le seigneur du lieu, Ozile de Morlhon, soucieux du salut de son âme et de celle de ses ancêtres, qui, dans un acte de donation rédigé à Jérusalem offrit au Patriarche Sophronius de construire, sur ses terres « rougeâtres » de l' Aveyron, près de Mauriac, un monastère fonctionnant sous la règle du Saint-Sépulcre et pour lequel le Patriarche recevrait tous les ans un bezan d’or. C’était en fait la fondation de ce qui allait devenir plus tard Villeneuve. En 1072, les Turcs ayant envahi Jérusalem et Ozile étant mort, son fils Raoul de Morlhon donna le monastère encore en construction à l’abbaye de Moissac, elle-même rattachée à Cluny. Le prieur Déodat, en accord avec l’évêque de Rodez Bérenger achevait la construction du monastère et les deux autorités s’accordèrent pour édifier l’église dédiée au Saint-Sépulcre. L’évêque de Rodez , agissant en seigneur du lieu allait y instituer un marché et créer une sauveté pour favoriser le développement du peuplement. Après les péripéties de la Croisade des Albigeois, Simon de Monfort dépouillait la famille de Morlhon de tous ses droits et donnait Villeneuve à l’évêque de Rodez. En 1231, Raymond VII, comte de Toulouse et de Rouergue, réussit, après échange, à reprendre le contrôle de ce fief,. . .
LE FEL: VILLAGE DOMINANT LA VALLEE DU LOT
Beaux villages
Ce petit village traditionnel est construit sur une crête étroite dominant la vallée du Lot. Le Fel est un petit village typique et magnifiquement restauré avec ses maisons de schiste ocre et ses toits de Lauzes. Un panorama sublime de la vallée du Lot, au cœur du village pittoresque, entouré de vignes cultivées en terrasse. L'église de Roussy située à 900 m du Fel est édifiée au sommet d'un piton. Elle est dite "des horizons" grâce au beau point de vue qu'elle offre sur la vallée. A voir également la Chapelle de Crestes datée de 1636.
Bref Historique de la commune
L'actuelle commune du Fel est l'aboutissement de la séparation en 1851 des paroisses de Roussy et de Ginolhac de la commune d'Entraygues , qui a alors donnée naissance à celle d'Enguialès. Ce hameau, de part sa position centrale a été choisi comme chef lieu. En 1946, Ginolhac a finalement été rattaché à la commune d'Entraygues. Le village du Fel, le plus important démographiquement, est alors devenu naturellement le nouveau chef lieu, dont l'appellation n'a officiellement changé qu'en 1996. Du tungstène a été extrait du sous-sol communal durant la décennie 1969-1979, au nord du hameau d'Enguialès, où les traces de cette activité minière vont sans doute encore longtemps marquer le paysage. Le Fel est historiquement et géographiquement lié au siège paroissial, Roussy, distant d'environ 500 mètres seulement. Ils reposent tous deux sur une crête globalement parallèle à la rivière du Lot, Roussy étant au sommet, à l'Est du Fel.
Voir aussi notre article :
VINS D'ENTRAYGUES ET DU FEL
NASBINALS, VILLAGE DE LOZERE AU COEUR DE L'AUBRAC
Beaux villages
Au coeur des hautes terres de l'Aubrac, Nasbinals et son pays vous séduiront par leur tradition d'acceuil et d'hospitalité. Savante harmonie d'espace et de lumière, l'Aubrac est un plateau, mais il n'est jamais monotone. On a peine à imaginer qu'il a connu le combat du feu et de la lave ! Il s'est aujourd'hui assagi. Ses pâturages, forêts et tourbières, ses lacs, cascades et ruisseaux, sont un théâtre de découvertes sans cesse renouvelées où vous pouvez mettre en scène les diverses activités qui vous sont proposées : randonnées, VTT, pêche, équitation, thermalisme, ski de fond, randonnée nordique, raquettes...
Nasbinals sur l'Aubrac
Nasbinals est une petite ville de l'Aubrac située sur le plateau au pied du col d'Aubrac et à deux pas des lacs de l'Aubrac sans renier son attachement au Gévaudan. Nasbinals est située à 8km du village d'Aubrac , qui lui même est situé à 8 km du village de Saint-Chély-d'Aubrac situé dans l'Aveyron et abrité dans la vallée du Bès, et ont pour histoire commune la Dômerie d’Aubrac et le chemin de Compostelle . A la limite de trois régions: Auvergne, Languedoc-Roussillon et Rouergue, Nasbinals, petite capitale de l'Aubrac Lozérien, à 1180m d'altitude, aux toits de lauzes et entourée de pâturages, vous propose de nombreuses randonnées et la richesse de son patrimoine. Nasbinals fait partie de l'Aubrac antique : le Mont-Hélanus et était placée en pays Gabales (ceux dont César a dit qu'ils étaient les survivants d'Alésia). L'origine de Nasbinals remonterait au VIIIe siècle. Au XIe siècle un prieuré autour de l'église témoigne d'une communauté villageoise. En 1074 les moines de Saint-Victor de Marseille firent éclore la robuste église romane de style auvergnat dont ils firent un de leurs prieurés. Placée sous le patronage de la vierge, Sainte-Marie de Nasbinals offrait un sûr abri avant le franchissement,. . .
STE EULALIE DE CERNON ET SA COMMANDERIE MEDIEVALE
Beaux villages
Contrairement à ses dépendances, Sainte Eulalie n'est pas située sur le plateau du Larzac , mais dans une verdoyante vallée, celle du Cernon. Sainte Eulalie présente deux ensemble encore intacte : l'enceinte des murailles élevée par les hospitaliers au XVème siècle et le château des templiers construit par les hospitaliers (toujours au Xvème) qui a précédé la construction des fortifications de la ville. Les murailles de la ville mesurent entre onze et douze mètres de hauteur tandis que les tours ont elle une hauteur de vingt mètres et sont couronnées de mâchicoulis. Sur la place, à l'emplacement de l'ancien cimetière des templiers se tient la fontaine qui est l'œuvre du commandeur Jean de Bermouy-Villeneuve au milieu du XVIIème siècle. Intégrée au Parc Naturel Régional des Grands Causses , Sainte Eulalie de Cernon se niche sur les contreforts du plateau du Larzac. L’aridité du plateau calcaire fait place à une vallée où cohabitent une flore exceptionnelle et une faune variée. Le site est occupé depuis la Préhistoire, comme en témoignent les vestiges gallo-romains, le site archéologique du Puech ou encore le dolmen des Rafenes. Le village a connu son essor grâce à l'administration des Templiers (1152 - 1307), puis des Hospitaliers jusqu’en 1792. C’est à eux que l’on doit la construction de l’église, de la Commanderie, l’édification des remparts ou encore l’adduction d’eau… En plus de l’architecture du site, ces hommes ont marqué l'économie du village en favorisant l'élevage. Le pastoralisme joue toujours un rôle important avec la production de lait pour Roquefort. On compte pas moins de 6000 brebis pour environ 250 habitants sur 5000 ha. Le village clos de murailles a conservé ses ruelles étroites et de nombreux passages couverts. Sur la place, face à la commanderie, vous pourrez vous rafraîchir autour de la fontaine ombragée érigée au XVIIème siècle et découvrir. . .
VIALA-DU-PAS-DE-JAUX, VILLAGE TEMPLIER DU LARZAC
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A quelques lieues de la commanderie en remontant sur le plateau, en direction de Roquefort , sur la vaste lande du Larzac se découpe dans le ciel la fière Tour du Viala. C'est en effet de très loin, en venant de Sainte-Eulalie , que l'on aperçoit au-dessus de l'horizon, l'imposante tour grenier des chevaliers hospitaliers du Viala du Pas de Jaux. Le site du Viala du Pas de Jaux fut acquis par donation à l'ordre religieux des Templiers dès 1150. ("Jaux" vient du latin "jovis" : Jupiter). Il s'agissait d'un domaine agricole important, au milieu duquel se trouvait un ensemble d'habitations et de défenses rattaché à la Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon. La tour carrée, de 27 m de hauteur, la plus grande tour grenier construite sur le Larzac (vers 1430), a été la première fortification élevée pour emmagasiner les redevances en nature, en particulier les grains. Elle avait pour vocation de protéger les habitants du Viala, qui, parce pas assez nombreux, n'ont pu construire de remparts, et se trouvant trop éloignés de Sainte-Eulalie ont construit avec l'accord du commandeur, ce puissant refuge. Tous pouvaient y trouver place en cas de besoin, et mettre à l'abri leurs biens les plus précieux et leurs animaux dans un enclos. Elle servit aussi à abriter la population du Viala pendant la guerre de Cent ans. Une couronne continue de mâchicoulis donne à cette "vigie" une physionomie guerrière. Il est possible d'accéder au sommet de cette tour, en cours de restauration, pour jouir d'un vaste panorama : à proximité terres cultivables et au lointain terres de parcours. L’église est construite vers 1315. Vers 1430, les habitants du village obtiennent le droit d'ériger une tour-grenier pour se protéger des pillards, Sainte-Eulalie-de-Cernon étant trop éloignée. Tour hospitalière du XVe siècle est la plus haute et la plus importante tour-grenier du Larzac , 27 mètres de haut, couronnée d'un mâchicoulis. Un logis. . .
AUBRAC, LE PARADIS DES MARCHEURS
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Aubrac, à 1350 m d’altitude, tire son nom de «Alto Braco», qui veut dire «lieu élevé». Malgré cette position que l’on pourrait croire peu favorable, son histoire est riche en rebondissements. A l’aube du XIIème siècle, le plateau de l’Aubrac était livré à une exploitation pastorale plus ou moins incontrôlée. La conséquence en était un appauvrissement général, se traduisant par la présence de landes relativement désertes. La légende dit que l’on y trouvait surtout des voleurs et bandits. Ceux-ci détroussaient les pèlerins venant du Puy-en-Velay et qui utilisaient l’ancienne voie romaine appelée Via Agrippa, menant Lyon à Bordeaux et Toulouse, en passant par Javols, en terre de Peyre, et Rodez , pour se rendre au sanctuaire de Saint-Jacques de Compostelle en Espagne. Ce pèlerinage avait pris un essor dès le Xème siècle. Les difficultés liées au climat et à l’insécurité de la traversée du plateau, conduisirent un dénommé Adalard d’origine flamande à fonder vers 1120, au voisinage le plus élevé, un monastère hôpital destiné à accueillir, servir et soigner toutes sortes de gens passant par là . Un puissant asile se développa rapidement. Les multiples aléas de l’histoire le déferont et le reconstruiront. La révolution française démantèlera cet ensemble colossal. L’ampleur de l’hospitalité permettait de distribuer jusqu’à 5 000 pains par jour et d’héberger simultanément 500 personnes. Pour assurer une telle intendance, la Dômerie gérait une multitude de granges et métairies alimentant cette maison, suivant la charte de la fondation. Avec Roncevaux dans les Pyrénées, Aubrac est un des rares exemples d’hospitalités de ce genre, « le Saint Bernard de la France » Chateaubriand. Malheureusement, les nombreuses destructions ont laissé peu de vestiges. On pourra cependant admirer le style de l’église de Notre Dame des Pauvres, de la Tour des. . .
MONTSALVY : VILLAGE D'AUVERGNE
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Dans le sud du Cantal (Auvergne) en Châtaigneraie et à la limite du Nord Aveyron, à 800 m d' altitude, entouré de lacs, forêts, ruisseaux et rivières, découvrez le village de Montsalvy. Les origines de Montsalvy se trouvent au XI ème siècle. Béranger, Seigneur du lieu et vicomte de Carlat, fait donation d'un territoire au moine Gausbert. Ce dernier y fonde une église, un hospice (maison d'accueil pour voyageurs) et un monastère. Le terrain est borné de quatre croix (dont la croix Sainte-Anne et la croix du Cambon). Saint Gausbert crée une sauveté, territoire assurant l'immunité ecclésiastique à qui s'y réfugie : havre d'espoir où toute population vient se mettre à l'abri. Les travaux de construction de l'abbaye nécessitent une grande main d' oeuvre, le bourg se développe et voit l'apparition de petits commerces. Le monastère de Montsalvy connaît un essor important. La ville prend alors son nom, Montsalvy : Mons salutatis, mont de la sauveté ou Mons Salvii, mont du sauvé. L' Église a depuis canonisé Gausbert et son successeur Bernard. A voir : Son église Abbatiale du XII éme avec sa salle capitulaire et le réfectoire des moines. Son château qui abrite la maison d' accueil pour personnes agées. Ses 2 portes fortifiées et ses maisons du XVIII éme. Le lac et le site du Puy de l' arbre ( 830 m )avec sa vue panoramique de 360° sur les monts du Cantal, l' Aubrac et la Châtaigneraie. En prenant la direction d'Entraygues, de 800m d'altitude on descend alors jusque dans la vallée du Lot, alt. 220m. Cette descente vous permet de Traverser des zones très boisées: châtaigneraie, bois de pin, landes à genêts et genévriers, hêtres..., en Vous profiterez également de magnifiques vues sur la vallée du Lot. A découvrir enfin direction Junhac (D19), la vallée des Daims. Le puy de l'Arbre : à moins de 2 km sur la route d'Aurillac , vue panoramique très vaste sur 360°.. . .
VILLEFRANCHE DE ROUERGUE: ERE DES BASTIDES MEDIEVALES
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Bastide fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint-Louis (Louis IX) , Villefranche-de-Rouergue est situé au confluent de deux rivières, l'Alzou et l'Aveyron. Elle devient rapidement une importante place d'échanges commerciaux et le restera malgré le grand incendie de 1497 qui détruit une grande partie de la ville, et la grande épidémie de peste de 1628. Une bastide (de l'occitan bastida) est l'une des quelques 350 à 400 villes ou villages neufs fondés dans le sud-ouest de la France entre 1229 et 1373 et répondant à un certain nombre de caractéristiques. F. de Verneilh définit les bastides comme : « des villes neuves bâties tout d'un coup, en une seule fois, sous l'empire d'une seule volonté ». Les bastides sont l'expression d'une volonté médiévale d'aménagement du territoire.
Histoire de la création de Villefranche de Rouergue
Lorsque les capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse par le mariage d'Alphonse de Poitiers avec l'héritière du comté Jeanne de Toulouse, fille du dernier comte Raymond VII, l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac , siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie raymondine. Alphonse de Poitiers décida de créer ex-nihilo une ville nouvelle à quelques kilomètres de là et d'y transferrer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances. Il fonda donc en 1252 Villefranche-de-Rouergue, et la dota d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville. Ville nouvelle créée de toute pièce, elle fut dessinée sur un plan quadrillé ou en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est très régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu. . .
ST CHELY D'AUBRAC: LES CHEMINS DE ST JACQUES DE COMPOSTELLE
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Saint-Chély d'Aubrac est un village Halte sur le Chemin de St Jacques de Compostelle (GR65, voie du Puy-en-Velay ). Le tronçon Nasbinals , Aubrac , Saint-Chély d'Aubrac (17 km) et le Pont des Pèlerins à Saint-Chély, est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité (Chemin de Compostelle, voie du Puy-en-Velay, UNESCO, décembre 1998). Situé au Nord Est du département de l'Aveyron (nord est de la région Midi Pyrénées), le canton de Saint-Chély d'Aubrac est frontalier des départements du Cantal et de la Lozère, et donc des régions Auvergne et Languedoc Roussillon. La superficie du canton de Saint-Chély d'Aubrac est d'environ 125 km². Le point culminant du canton se situe aux Truques (1442 m) près du Buron de Canuc. Le sommet de l'Aubrac et de l'Aveyron se situe, quant à lui, au Mailhebiau à 1 471 m d'altitude. Sa population actuelle est d'un peu moins de mille habitants. Elle était au début du siècle de plus de deux mille et de plus de trois mille à la révolution. Cela s'explique, bien sûr, par la forte émigration à partir de la seconde moitié du 19ème siècle. Il est l'un des huit plus petits cantons de France par sa population (moins de mille habitants), mais il est parmi les plus grands par sa superficie (3 fois la ville de Lyon). Cas extrêmement rare, sinon unique en France, le canton est constitué de seulement deux communes : Condom d'Aubrac et Saint-Chély d'Aubrac. Ce dernier bourg abrite une brigade de gendarmerie de montagne, une poste, une école ainsi q'une maison de retraite médicalisée. Des artisans d'arts sont aussi présents sur le canton (ateliers de coutellerie, d'ébénisterie et de poteries) ainsi que des producteurs (conserverie, pain-pâtisserie, escargots, viande Aubrac, plantes médicinales...).
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