LE VIADUC DE MILLAU RESISTERAI A UN SEISME LEGER DE 4,5
Qu’on se rassure d’emblée : il ne devrait pas y avoir dans les jours et les mois à venir plus de tremblements de terre en Aveyron qu’au cours des cinq derniers siècles, sachant que le site internet Sisfrance, tenu à jour par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), en répertorie quand même une petite vingtaine, d’intensité diverse.
Rien ne permet non plus de dire que les séismes à venir seront plus violents que durant cette période.
les derniers en date :
- au nord d' (27 kilomètres au nord de ) avec une magnitude 3,9.
- En février 2002, dont l’épicentre se trouvait sur le , au nord-ouest de , avec une magnitude 4,5.
Mais, depuis le 1er mai, la moitié des communes de l’Aveyron se retrouvent en zone sismique de niveau 2 (le risque y est considéré comme faible), ), au centre, à l'est et au nord-est du département. C'est le cas du grand , de ou encore Non que leurs caractéristiques géologiques aient foncièrement changé depuis le 30 avril, mais en raison de la nouvelle réglementation parasismique européenne, et au regard du code de construction qui va avec, l’Eurocode 8.
Quant à l'autre moitié des communes aveyronnaises (l'ouest et le sud), telles que , ou , elles se trouvent en zone sismique de niveau très faible, qui n'impose aucune construction parasismique.
Dans ces communes, en vertu de cette réglementation fondée sur le fameux principe de précaution, les nouvelles constructions sont désormais soumises à des prescriptions parasismiques, concernant essentiellement les bâtiments dits stratégiques, les écoles, les lieux accueillant du public et les habitations collectives et bureaux de plus de 28 mètres... Pour les communes classées en niveau 3 et au-delà (il y en a 5), les prescriptions sont bien plus contraignantes et s’appliquent même aux bâtiments existants.
En Aveyron, les constructions existantes ne sont pas concernées. Ainsi le , n’est pas tenu de renforcer son dispositif de sécurité. "Il n’y a pas d’élément ni d’appareil antisismique sur le viaduc, explique-t-on chez Eiffage. Mais les instruments situés au niveau des fondations et des piles permettraient de détecter immédiatement une secousse sismique."
Le risque “tremblement de terre” n’a pas été spécifiquement étudié (ici, le risque majeur, c’est le vent), mais on estime au sein de la société concessionnaire que l’ouvrage pourrait résister à des secousses de 4,5 sur l’échelle de Richter, correspondant à un "séisme léger".
VOIR AUSSI NOTRE ARTICLE :
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La zone de Millau, comprenant le viaduc, est classée en zone à risque sismique faible
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La zone de Millau étant classée en zone à faible risque sismique, la société Eiffage, constructeur du viaduc, n'a pas équipé l'édifice d'éléments ou d'appareils antisismiques
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Les calculs d'Eiffage concluent que l'ouvrage pourrait résister à un tremblement de terre d'environ 4,5 sur l'échelle ouverte de Richter, correspondant à un séisme léger.
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