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PEYRELEAU A LA CONFLUENCE DES VALLEES DU TARN ET DE LA JONTE


Petit village situé aux confins du Rouergue et du Gévaudan, Peyreleau, anciennement Petralevi, est construit autour d’un éperon rocheux, lui-même surmonté d’une tour (à l’emplacement de l’antique château aujourd’hui disparu), à la confluence des vallées du Tarn et de la Jonte, séparant la Lozère de l’Aveyron, dans un des lieux les plus touristiques des gorges et des causses.

Peyreleau est un village perché au site très pittoresque. Le château de Triadou de l'époque Renaissance qui date du XVe siècle, embellit le village situé dans un cadre magnifique des gorges de la Jonte.
Peyreleau est un village perché au site très pittoresque. Le château de Triadou de l'époque Renaissance qui date du XVe siècle, embellit le village situé dans un cadre magnifique des gorges de la Jonte.


Entouré par les communes de Le Rozier, Saint-André-de-Vézines et Mostuéjouls, Peyreleau est situé à 15 km au Nord-Est de Millau la plus grande ville des environs. Situé à 440 mètres d'altitude, La rivière le tarn, la rivière la jonte, le Ruisseau des Arzioles sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Peyreleau. Peyreleau est une commune du parc naturel régional des Grands Causses.

C’est au terme d’un arrêté de Monsieur le Ministre Secrétaire d’état de l’éducation Nationale, inventaire des sites, en date à Paris du 14 février 1944, que la tour et l’ensemble du vieux village de Peyreleau ont été inscrits sur l’inventaire des sites dont la conservation présente un intérêt général.

La chapelle octogonale et une partie des balustres et des arcades de la cour d’honneur du château du Triadou sont protégées au titre des monuments historiques (inscrits ISMH par décret du 12 mai 1944).

Le château de Triadou de l'époque Renaissance qui date du XVe siècle, embellit le village situé dans un cadre magnifique des gorges de la Jonte.
Le château de Triadou de l'époque Renaissance qui date du XVe siècle, embellit le village situé dans un cadre magnifique des gorges de la Jonte.

LIEUX ET MONUMENTS

Le château de Triadou

Cette demeure fut construite à partir de 1470 et habitée dès juillet 1479 par Pierre II d'Albignac, seigneur de Triadou, et son épouse Flore de Capluc, fille de Guillaume de Capluc et sœur de Louis de Capluc par qui le jeune couple reçut en dotation la moitié des terres dont Peyreleau faisait partie. Le terrain choisi pour la construction du château était la propriété des moines du Rozier, de l'abbaye d'Aniane. Avant de s'installer à Peyreleau, c'est au château de Mostuéjouls que siégeaient les seigneurs d'Albignac. Malgré l'importance des travaux engagés, le Triadou restera longtemps inachevé.

En 1510, Guillaume de Capluc décède et l'ensemble de ses terres reviennent à la famille d'Albignac. Son fils, Louis de Capluc ayant en effet choisit d'entrer dans les ordres en devenant curé d'Auzits, c'est Flore de Capluc qui hérite des biens et donc par le jeu des alliances, Pierre d'Albignac, son époux. Pierre d'Albignac décèdera le 4 avril 1517. Flore de Capluc ne lui survécut que quelques mois.

En 1559, Pierre III d'Albignac (1529-1596), petit-fils du précédent, avait pour projet d'agrandir la résidence familiale en y ajoutant une aile supplémentaire mais les finances ne permettaient pas la réalisation d'une telle entreprise. Profitant du passage entre Meyrueis et Millau des troupes protestantes menées par le capitaine Arnaud de Méjanès, Pierre d'Albignac reçut l'ordre de leur couper le passage. Il mena donc une attaque au niveau du Mont-Fraysse dans le but personnel de s'emparer du trésor de guerre transporté. L'opération est un succès : son œuvre pouvait maintenant se concrétiser. Une partie de l'important butin fut cachée dans le château et Pierre d'Albignac décèdera sans avoir révélé à ses héritiers le lieu du trésor.

Cet important apport financier permit en 1607 à Simon d'Albignac (1560-1644), fils de Pierre III d'Albignac, d'étendre le domaine familiale en achetant pour 47.400 livres, les terres et les titres de Capluc et de Veyreau à Jean de Tubières-Grimoard, autre descendant par son épouse de la famille de Capluc. Avec cette acquisition, Peyreleau devint le siège d'un important domaine.

François Ier d'Albignac (1600-1696), fils de Simon d'Albignac, profita également de cette période de prospérité pour apporter des modifications à la résidence familiale avec la construction en 1669 des communs, de la chapelle octogonale dédiée à la Vierge ainsi que de la tour carrée attenante au château. La légende du trésor de Pierre d'Albignac se perpétua jusqu'à la Révolution.

Pressentant les évènements révolutionnaires, le dernier seigneur d'Albignac à occuper les lieux s'exilera vers l'Angleterre via Dieppe le 28 novembre 1792. Evêque d'Angoulême en 1784 puis député du clergé lors des états généraux du 5 mai 1789, Philippe-François d'Albignac de Castelnau était un farouche opposant à la constitution civile du clergé faisant de lui un réfractaire parmi d'autres.

Surnommés les brigands du Bourg, quelques uns d'entre eux se firent connaître en commettant des actes de sauvagerie. Les autorités de Millau, pour lutter contre cette bande armée dont Philippe-François d'Albignac est accusé à tort d'être à sa tête, dépêchèrent le 20 juillet 1791 au château de Triadou des miliciens qui pillèrent la demeure jusqu'à trouver deux caisses en plomb dissimulées sous l'une des marches du grand escalier et renfermant des pièces d'or et d'argent. Cette accusation, sans réel fondement, portée à l'encontre de Philippe-François d'Albignac était sans doute un prétexte pour justifier l'expédition menée au château de Triadou et ainsi cacher la véritable motivation qui visait à s'emparer du trésor de Pierre d'Albignac.

Philippe-François d'Albignac ne reverra jamais ses terres. Il finira ses jours à Londres où il décèdera le 3 janvier 1814. Annexé par la commune, le château servit un temps de mairie au village de Peyreleau jusqu'à la construction d'un nouveau bâtiment en 1893. Classé monument historique le 12 mai 1944, il est maintenant partagé entre plusieurs propriétaires.

Peyreleau, accroché sur son rocher, dominé par sa tour carrée crénelée, au confluent de la Jonte et du Tarn ne manque pas de caractère. Il est la porte d’entrée des Gorges du Tarn et des Gorges de la Jonte et bénéficie d’un environnement naturel exception
Peyreleau, accroché sur son rocher, dominé par sa tour carrée crénelée, au confluent de la Jonte et du Tarn ne manque pas de caractère. Il est la porte d’entrée des Gorges du Tarn et des Gorges de la Jonte et bénéficie d’un environnement naturel exception


La Tour Carrée (ou Tour de l'Horloge)

La Tour Carrée telle qu'elle existe aujourd'hui a été édifiée en 1617 par Simon d'Albignac, fils de Pierre III d'Albignac, sur les fondations de l'ancien château féodal érigé au cours du XIIe siècle. Cette forteresse disparue, dont il subsiste néanmoins quelques vestiges de remparts dans le village, fut la propriété successive des Montferrand, de la famille de la Chapelle, d'Alphonse de Poitiers, comte de Rouergue et frère de Louis IX, puis de la très riche famille de Sévérac au XVe siècle.

C'est au cours de cette dernière période que la famille d'Albignac occupèrent les lieux mais sans en être les propriétaires. C'est François II d'Albignac, petit-fils de Simon d'Albignac, qui, au début du XVIIIe siècle, racheta le château ainsi que la seigneurerie de Peyreleau pour la somme de 30.000 livres.

Néanmoins, en vendant, le marquis de Sévérac se réserva un droit de rachat auquel il renoncera quelques années plus tard moyennant le versement de 5.000 livres supplémentaires. Les pierres utilisées pour la construction de la nouvelle résidence des seigneurs d'Albignac, l'actuel château de Triadou, proviennent, pour la plupart, de cette forteresse disparue.

Ce château fort eut un important rôle défensif dans la protection du vicomté de Millau lors du rattachement de Mostuéjouls (le village voisin) aux évêques de Mende après que le titre de vicomte de Millau (renommé par la suite comte de Gévaudau) ait été cédé par Jacques Ier d'Aragon à Louis IX le 11 mai 1258 en application du traité de Corbeil faisant de cette terre un domaine royal. Aujourd'hui propriété de la commune, la Tour, point culminant du village, a été transformée en gîte d'étape.

La Tour Carrée telle qu'elle existe aujourd'hui a été édifiée en 1617 par Simon d'Albignac, fils de Pierre III d'Albignac, sur les fondations de l'ancien château féodal érigé au cours du XIIe siècle.
La Tour Carrée telle qu'elle existe aujourd'hui a été édifiée en 1617 par Simon d'Albignac, fils de Pierre III d'Albignac, sur les fondations de l'ancien château féodal érigé au cours du XIIe siècle.
 
 
 
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