Dernière étape avant sur le , Espeyrac reste un village authentique et préservé. Bâtie en amphithéâtre, Espeyrac comporte des rues pentues et des ruelles en escalier, sur un promontoire rocheux, face à la vallée, et possède de nombreuses forêts de châtaigniers.
A 12 km , Espeyrac est nommé dans le cartulaire de Conques dès le XIème siècle. Il devait donc dépendre de cette abbaye. Le village possédait deux châteaux. De celui des seigneurs d'Espeyrac, subsiste un bâtiment avec tourelle.
L'église est sur l'emplacement de l'autre. Autrefois, comme maintenant, village étape sur le en direction de Deux jolies croix de pierre aux entrées d'un village paisible. Site très agréable au creux de la pittoresque vallée de la Daze : rivière à truites qui rejoint le Lot à 5 km.
A ses pieds, trois ruisseaux (appelés ici les 3 Dazes) nés sur les plateaux environnants se rejoignent : la Daze de Saint-Félix de Lunel, la Daze des Vernhettes venant de et la Daze de la Molinarie venant de Ils forment un joli cours d'eau serpentant dans les prés. Plus bas un barrage de micro centrale forme une retenue.
La commune plonge enfin vers les rives du Lot mettant à deux pas visites et animations ( est à 12 km, à 14 km, à 27 km)
Le Bourg est situé au nord-ouest de (40 km). D'une latitude de 44°38' et d'une altitude de 340 m, entre (12 km) et (15 km), il surplombe la belle vallée de la Daze, entre les vallées du Lot et du Dourdou. Il est une halte sur la Départementale 42 et sur le par le venant du Puy-en-Velay.
Ses curiosités :
Son église et sa place aménagée ; sa terrasse avec son buste de granit que la légende imaginaire attribue à son fondateur, un centurion Gallo-romain "Sparios ou Sparius" ; ses points de vue panoramiques ; ses nombreux sentiers pédestres balisés et parsemés de vieilles croix avec un petit oratoire sur le GR 65 ; son pont et son chemin gaulois ; le rocher des "Escudelous" et le roc de la "Boulo" ; le roc du Diable de la vallée de la Daze avec son barrage (lieu de promenade et de pêche) ; ses maisons retirées et l'ancienne chapellenie de Dom de Vilhès ; son moulin à farine et à huile de noix , font d'Espeyrac un site touristique attrayant.
Son histoire :
Si Espeyrac était conté, il vous raconterait une merveilleuse histoire. C'est le Domaine de "SPARIACUS". Un premier document mentionne l'existence d'Espeyrac au Xème siècle. Un miracle extraordinaire se produisit dans son église entre 1010 et 1020. D'après les manuscrits, le hameau de Saint Bauzels aurait été d'abord le siège de la paroisse d'Espeyrac. Témoins en sont "lo Puech de la Glèsia", les traces d'un ancien cimetière et de sarcophages de granit.
Jadis, Espeyrac possédait deux châteaux. Le château fort de Louis d'Arpajon céda en 1670. A la place fut construite l'église actuelle qui subit les dernières transformations vers 1880. Puis le château des seigneurs dont il nous reste une tourelle située au centre du village.
Au XII ème siècle, Espeyrac fut la résidence des seigneurs de Panat. Au XIII ème siècle elle passa dans les mains des Sévérac. Le célèbre maréchal de France, Amaury de Sévérac était seigneur d'Espeyrac. Après sa mort, en 1427, les Armagnac qui régnaient sur 7 départements de notre Midi possédaient le château d'Espeyrac. En 1508, par arrêté du parlement, Gui D'Arpajon entre en possession de l'héritage de Sévérac. A cette époque apparurent les Viguier, en 1502, Hugues Lagarrigue, prêtre rend hommage à Viguier, seigneur d'Espeyrac. Les Condamines dont la présence est signalé en 1681, prendront la succession des Viguier, comme seigneurs d'Espeyrac et occuperont le château jusqu'en 1816. Ils le vendront par lots.
Plus d'infos sur le site : www.espeyrac-aveyron.com
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Dernière étape avant Conques sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, Espeyrac reste un village authentique et préservé.
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